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Pour envoyer une lettre, utilisez l'adresse 36 Rue Saint Louis, Roubaix, NORD O4D9f8t. SociĂ©tĂ© ASS ECOLE & FAMILL ST CALIXTE LAMBERSART Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 28 Rue de la Carnoy59130 Lambersart Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ASS ECOLE & FAMILL ST CALIXTE LAMBERSART a pour activitĂ© Enseignement primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8520Z , crĂ©e le 1 janv. 1900, siĂšge principal. SociĂ©tĂ© ASS ECOLE ET FAMILLE D ENNEVELIN Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 52 Rue PIERRE ET MARIE CURIE59710 Ennevelin Boutique en ligne ncFax L'Ă©tablissement ASS ECOLE ET FAMILLE D ENNEVELIN a pour activitĂ© Enseignement prĂ©-primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8510Z , crĂ©e le 22 sept. 1987, siĂšge principal. SociĂ©tĂ© ASS PARENTS ELEVES ECOLE MORIAMEZ Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 14 Rue Jules Moriamez59590 Raismes Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ASS PARENTS ELEVES ECOLE MORIAMEZ a pour activitĂ© Autres organisations fonctionnant par adhĂ©sion volontaire, Association dĂ©clarĂ©e , 9499Z , crĂ©e le 4 nov. 1991, siĂšge principal. SociĂ©tĂ© association de gestion ste therese Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 29 Rue Paul Bonduelle59990 PrĂ©seau Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement association de gestion ste therese a pour activitĂ© Enseignement primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8520Z , crĂ©e le 1 janv. 1900, siĂšge principal. SociĂ©tĂ© COMITE FAMILIAL SCOLAIRE Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 20 Rue Fernand Thomas59145 Berlaimont Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 École primaire Ă  Berlaimont SociĂ©tĂ© cooperative scolaire ecoles publiques Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE Rue Dimeurs59241 MasniĂšres Boutique en ligne ncFax 03 27 83 00 40 L'Ă©tablissement cooperative scolaire ecoles publiques a pour activitĂ© Autres organisations fonctionnant par adhĂ©sion volontaire, Association dĂ©clarĂ©e , 9499Z , crĂ©e le 1 janv. 1900, siĂšge principal. SociĂ©tĂ© ecole Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 25 Rue de Wiers59158 Flines-lĂšs-Mortagne Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ecole a pour activitĂ© Enseignement culturel, Association dĂ©clarĂ©e , 8552Z , crĂ©e le 1 janv. 2013, siĂšge principal. SociĂ©tĂ© ecole maternelle du centre Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 21 Rue Henri Durre59278 Escautpont Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 École maternelle Ă  Escautpont SociĂ©tĂ© ECOLE MATERNELLE DU CENTRE Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE Place JEANNE D ARC59690 Vieux-CondĂ© Boutique en ligne ncFax Administration publique gĂ©nĂ©rale, Commune et commune nouvelle., École maternelle Ă  Vieux-CondĂ© SociĂ©tĂ© ECOLE MATERNELLE FREDERIC CHOPIN Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE Rue GEORGES BIZET59112 Annoeullin Boutique en ligne ncFax Administration publique gĂ©nĂ©rale, Commune et commune nouvelle. SociĂ©tĂ© ecole maternelle joliot curie Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE Rue La Fayette59141 Iwuy Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ecole maternelle joliot curie a pour activitĂ© Enseignement prĂ©-primaire, Commune et commune nouvelle, 8510Z Administration publique gĂ©nĂ©rale, crĂ©e le 21 dĂ©c. 1983, l'Ă©ffectif est d'env. 3 Ă  5 salariĂ©s SociĂ©tĂ© ecole maternelle la fontaine Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 500 Rue Marx Dormoy59460 Jeumont Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ecole maternelle la fontaine a pour activitĂ© Enseignement prĂ©-primaire, Commune et commune nouvelle, 8510Z Administration publique gĂ©nĂ©rale, crĂ©e le 21 dĂ©c. 1983, l'Ă©ffectif est d'env. 6 Ă  9 salariĂ©s SociĂ©tĂ© ECOLE MATERNELLE NOTRE DAME DES JEUNES Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 21 Rue du CollĂšge59700 Marcq-en-Baroeul Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ECOLE MATERNELLE NOTRE DAME DES JEUNES a pour activitĂ© Enseignement prĂ©-primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8510Z Enseignement primaire, crĂ©e le 3 dĂ©c. 1986, l'Ă©ffectif est d'env. 3 Ă  5 salariĂ©s SociĂ©tĂ© ECOLE MATERNELLE PUBLIQUE Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 1 Rue du LAVOIR59440 Avesnes-sur-Helpe Boutique en ligne ncFax Administration publique gĂ©nĂ©rale, Commune et commune nouvelle., École primaire Ă  Avesnes-sur-Helpe SociĂ©tĂ© ECOLE MATERNELLE ST NICOLAS Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 191 Avenue De Verdun59100 Roubaix Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ECOLE MATERNELLE ST NICOLAS a pour activitĂ© Enseignement prĂ©-primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8510Z Enseignement secondaire gĂ©nĂ©ral, crĂ©e le 16 oct. 1987, SociĂ©tĂ© ECOLE MATERNELLE STE BERNADETTE Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 275 Avenue Gustave Delory59100 Roubaix Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ECOLE MATERNELLE STE BERNADETTE a pour activitĂ© Enseignement prĂ©-primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8510Z Enseignement secondaire gĂ©nĂ©ral, crĂ©e le 16 oct. 1987, SociĂ©tĂ© ECOLE MATERNELLE STE FAMILLE Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 58 Rue de Constantine59100 Roubaix Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ECOLE MATERNELLE STE FAMILLE a pour activitĂ© Enseignement prĂ©-primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8510Z Enseignement secondaire gĂ©nĂ©ral, crĂ©e le 16 oct. 1987, SociĂ©tĂ© ECOLE NOTRE DAME DE TOUTE BONTE Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 2 Rue Pigalle59100 Roubaix Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ECOLE NOTRE DAME DE TOUTE BONTE a pour activitĂ© Enseignement primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8520Z Enseignement secondaire gĂ©nĂ©ral, crĂ©e le 15 oct. 1987, SociĂ©tĂ© ecole primaire ernest renan Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 7 Rue FĂ©licien Joly59124 Escaudain Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 École primaire Ă  Escaudain SociĂ©tĂ© ecole primaire jean jaures Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 92 Route de Bourbourg59180 Cappelle-la-Grande Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ecole primaire jean jaures a pour activitĂ© Enseignement primaire, Commune et commune nouvelle, 8520Z Administration publique gĂ©nĂ©rale, crĂ©e le 21 dĂ©c. 1983, l'Ă©ffectif est d'env. 3 Ă  5 salariĂ©s SociĂ©tĂ© ecole primaire publique Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 61 Rue de Bergues59470 Esquelbecq Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ecole primaire publique a pour activitĂ© Enseignement primaire, Commune et commune nouvelle, 8520Z Administration publique gĂ©nĂ©rale, crĂ©e le 21 dĂ©c. 1983, l'Ă©ffectif est d'env. 10 Ă  19 salariĂ©s SociĂ©tĂ© ECOLE PRIMAIRE PUBLIQUE Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 155 Rue Du Noir Debout59310 Auchy-lez-Orchies Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ECOLE PRIMAIRE PUBLIQUE a pour activitĂ© Enseignement primaire, Commune et commune nouvelle, 8520Z Administration publique gĂ©nĂ©rale, crĂ©e le 21 dĂ©c. 1983, l'Ă©ffectif est d'env. 3 Ă  5 salariĂ©s SociĂ©tĂ© ECOLE PRIMAIRE SAINT BLAISE OGEC Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 12 Rue Blaise Pascal59200 Tourcoing Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ECOLE PRIMAIRE SAINT BLAISE OGEC a pour activitĂ© Enseignement primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8520Z , crĂ©e le 29 mai 1990, SociĂ©tĂ© ECOLE PRIMAIRE ST ELOI Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 19 Rue Louis Decottignies59100 Roubaix Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ECOLE PRIMAIRE ST ELOI a pour activitĂ© Enseignement primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8520Z Enseignement secondaire gĂ©nĂ©ral, crĂ©e le 16 oct. 1987, SociĂ©tĂ© ECOLE PRIMAIRE ST FRANCOIS D ASSISE Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 36 Rue Saint-Louis59100 Roubaix Boutique en ligne ncFax 03 20 73 59 68 L'Ă©tablissement ECOLE PRIMAIRE ST FRANCOIS D ASSISE a pour activitĂ© Enseignement primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8520Z Enseignement secondaire gĂ©nĂ©ral, crĂ©e le 16 oct. 1987, SociĂ©tĂ© ECOLE PRIMAIRE STE MARIE Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 28 Rue De L Industrie59100 Roubaix Boutique en ligne ncFax 03 20 76 85 21 L'Ă©tablissement ECOLE PRIMAIRE STE MARIE a pour activitĂ© Enseignement primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8520Z Enseignement secondaire gĂ©nĂ©ral, crĂ©e le 16 oct. 1987, SociĂ©tĂ© ecole saint vincent de paul Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 165 Rue KlĂ©ber59170 Croix Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ecole saint vincent de paul a pour activitĂ© Autres enseignements, Association dĂ©clarĂ©e , 8559B , crĂ©e le 13 aoĂ»t 1985, siĂšge principal. SociĂ©tĂ© ecole st joseph Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 9 Place Jean JaurĂšs59730 Solesmes Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 L'Ă©tablissement ecole st joseph a pour activitĂ© Enseignement primaire, Association dĂ©clarĂ©e , 8520Z , crĂ©e le 24 fĂ©vr. 1988, SociĂ©tĂ© MAIRIE Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 16 Rue Paul Bert59124 Escaudain Boutique en ligne ncFax 00 00 00 00 00 HĂŽtel de ville Ă  Escaudain SociĂ©tĂ© MAIRIE Ecoles Publiques ✆ TÉLÉPHONE 3 Place de la Mairie59219 Étroeungt Boutique en ligne ncFax 03 27 59 27 20 Administration municipale Ă  ÉtrƓungt SociĂ©tĂ© AFEEP SCARPE ET ELNON Ecoles Publiques 4 RUE LEPRETRE59590 RAISMES Boutique en ligne ncFax L'Ă©tablissement afeep scarpe et elnon est dans le domaine d'activitĂ© Enseignement primaire, Code APE / APRM 8520Z, crĂ©e le 6 fĂ©vrier 2019, l'Ă©ffectif est d'env. 0 salariĂ© SociĂ©tĂ© ASS ECOLE & FAMILLE ST JOSEPH SAINGHIN Ecoles Publiques CHEMIN DES LOUPS59262 SAINGHIN-EN-MELANTOIS Boutique en ligne ncFax L'Ă©tablissement ass ecole & famille st joseph sainghin est dans le domaine d'activitĂ© Enseignement primaire, Code APE / APRM 8520Z, crĂ©e le 15 novembre 2016, l'Ă©ffectif est d'env. 0 salariĂ© SociĂ©tĂ© ASS LIBRE DES ENFANTS DES ECOLES BREL BRASSENS ALPEBB Ecoles Publiques 110 Rue De L Apothicaire59560 Comines Boutique en ligne ncFax L'Ă©tablissement ASS LIBRE DES ENFANTS DES ECOLES BREL BRASSENS ALPEBB a pour activitĂ© Autres organisations fonctionnant par adhĂ©sion volontaire, Association dĂ©clarĂ©e , 9499Z , crĂ©e le 28 fĂ©vr. 2012, siĂšge principal. SociĂ©tĂ© ASSOCIATION COURS CANDELIER SCOLAIRE Ecoles Publiques 2 RUE DU CHATEAU59170 CROIX Boutique en ligne ncFax L'Ă©tablissement association cours candelier scolaire est dans le domaine d'activitĂ© Enseignement primaire, Code APE / APRM 8520Z, crĂ©e le 1 juin 2020, l'Ă©ffectif est d'env. 0 salariĂ© SociĂ©tĂ© ASSOCIATION DE GESTION DE L INSTITUT Ecoles Publiques 3 RUE DES SOUPIRS59570 BAVAY Boutique en ligne ncFax L'Ă©tablissement association de gestion de l institut est dans le domaine d'activitĂ© Enseignement primaire, Code APE / APRM 8520Z, crĂ©e le 1 janvier 2019, l'Ă©ffectif est d'env. 0 salariĂ© SociĂ©tĂ© ASSOCIATION DE PARENTS D'ELEVES PAULINE KERGOMARD DE LILLE Ecoles Publiques 2 Rue Georges Mandel59000 Lille Boutique en ligne ncFax soutenir et aider l'Ă©quipe Ă©ducative ; faire le lien entre les familles et les enseignants ; ĂȘtre Ă  l'Ă©coute des personnes parents, enfants, enseignants et amĂ©nager des temps d'Ă©changes rĂ©guliers pour que chacun puisse s'exprimer et proposer des idĂ©es d'actions intĂ©ressantes pour l'Ă©cole et pour les enfants. SociĂ©tĂ© ASSOCIATION EP2 Ecoles Publiques 6 RUE LAMARTINE59160 LILLE Boutique en ligne ncFax L'Ă©tablissement association ep2 est dans le domaine d'activitĂ© Enseignement primaire, Code APE / APRM 8520Z, crĂ©e le 1 septembre 2020, l'Ă©ffectif est d'env. 0 salariĂ© SociĂ©tĂ© COMMUNE DE TOURCOING Ecoles Publiques 59200 TOURCOING Boutique en ligne ncFax L'Ă©tablissement commune de tourcoing est dans le domaine d'activitĂ© Enseignement primaire, Code APE / APRM 8520Z, crĂ©e le 1 septembre 2019, l'Ă©ffectif est d'env. 0 salariĂ© SociĂ©tĂ© ECOL MATERNELLE C BERNARD Ecoles Publiques Rue BAUDOUIN IX59650 Villeneuve-d'Ascq Boutique en ligne ncFax Administration publique gĂ©nĂ©rale, Commune et commune nouvelle. SociĂ©tĂ© École ÉlĂ©mentaire Ecoles Publiques 502 Route De Bourbourg59285 Rubrouck Boutique en ligne ncFax L'Ă©tablissement École ÉlĂ©mentaire a pour activitĂ© Enseignement primaire, Commune et commune nouvelle, 8520Z Administration publique gĂ©nĂ©rale, crĂ©e le 21 dĂ©c. 1983, l'Ă©ffectif est d'env. 6 Ă  9 salariĂ©s SociĂ©tĂ© École ÉlĂ©mentaire Ecoles Publiques 59630 Cappelle-Brouck Boutique en ligne ncFax L'Ă©tablissement École ÉlĂ©mentaire a pour activitĂ© Enseignement primaire, Commune et commune nouvelle, 8520Z Administration publique gĂ©nĂ©rale, crĂ©e le 21 dĂ©c. 1983, l'Ă©ffectif est d'env. 6 Ă  9 salariĂ©s SociĂ©tĂ© École ÉlĂ©mentaire Denis Papin Ecoles Publiques 132 Rue De Goeulzin59500 Douai Boutique en ligne ncFax L'Ă©tablissement École ÉlĂ©mentaire Denis Papin a pour activitĂ© Enseignement primaire, Commune et commune nouvelle, 8520Z Administration publique gĂ©nĂ©rale, crĂ©e le 21 dĂ©c. 1983, l'Ă©ffectif est d'env. 10 Ă  19 salariĂ©s Pagination Plus de 60 entreprises et institutions ont rĂ©pondu prĂ©sent, avec le sourire stand de Norauto C’était une premiĂšre et un formidable succĂšs ce mercredi, le lycĂ©e Saint François d’Assise de Roubaix organisait avec l’association Roubaix Sport Culture un forum de l’emploi avec la clef 1000 offres d’emplois. A notre arrivĂ©e, les salles Ă©taient pleines et une queue s’étendait jusque dans la cour de l’école. Sophie prĂ©pare l’interview vidĂ©o mais en attendant vous pouvez voir quelques photos sur l’album Flickr dĂ©diĂ©. Voir aussi – 939 Une Ă©picerie solidaire Ă  Saint François d’Assise. Temple de la rue des Arts coll MĂ©d Rx Liste des pasteurs de la paroisse rĂ©formĂ©e 1880 MM Victor Lebrat et Smith, MM. Faulkner, pour le culte anglican, et Haeckstein, pour le culte hollandais. 1885 MM. Victor Lebrat, EugĂšne De Faye, auxiliaire, Marc Lafon, suffragant, Wauters, pour le culte hollandais. 1889 MM. Victor Lebrat, EugĂšne De Faye, Julien Martin, suffragant. 1892 M. Ernest Monod, remplace M . Victor Lebrat , dĂ©missionnaire en cours d’annĂ©e, lequel a Ă©tĂ© nommĂ© pasteur honoraire. M. Julien Martin, pasteur auxiliaire, remplace M. de Faye, dĂ©missionnaire. Pour le culte flamand, MM. Franck Couvreur, Ketels, Van Hooland, Verhaegen et Adolphe Couvreur sont chargĂ©s, le premier comme Ă©vangĂ©liste, les autres comme membres du Conseil d’Eglise, de la direction de cette oeuvre. 1893 MM. Ernest Monod, Paul Perrelet, auxiliaire. Pour le culte flamand, MM. Franck Couvreur, Ketels, Van Hooland, Verhaegen et Adolphe Couvreur sont chargĂ©s, le premier comme Ă©vangĂ©liste, les autres comme membres du Conseil d’Eglise, de la direction de cette oeuvre. 1895 MM. Ernest Monod, Paul Perrelet, auxiliaire. M. Monod a Ă©tĂ© remplacĂ© le 26 Juillet 1896 par M. le pasteur Elie Gounelle, installĂ© par M. Ollier, PrĂ©sident du Consistoire de Lille. Pour le culte flamand, MM. Franck Couvreur, Ketels, C. Apets, C. HĂ©linck fils et Jean Coene en sont chargĂ©s. 1899 M. Elie Gounelle, M. Henry Babert auxiliaire. 1902 M. Elie Gounelle, M. Jacques Krug auxiliaire. Un pasteur auxiliaire est dĂ©signĂ© pour Tourcoing et Wattrelos M. Albert Segond. Pour le culte flamand, MM. Franck Couvreur, Ketels, C. Apets, C. HĂ©linck fils et Jean Coene en sont chargĂ©s. 1903 M. Elie Gounelle, M. Robert Lorriaux auxiliaire. Pasteur auxiliaire pour Tourcoing et Wattrelos, M Albert Segond. 1906 M. Elie Gounelle, Pasteur titulaire, et M. Freddy Durrlemann, pasteur auxiliaire. Pasteur pour Tourcoing et Wattrelos M. Albert Segond. Pour le culte flamand qui se cĂ©lĂšbre dans le temple de la Rue de la Redoute, MM. Beekman, Ketels, C. Apets, C. HĂ©linck fils et Jean Coene en sont chargĂ©s. 1907 M. Elie Gounelle, Pasteur titulaire, et M. Freddy Durrlemann, pasteur auxiliaire. A partir du 15 Novembre 1907, M. le Pasteur Gounelle, dĂ©missionnaire, est remplacĂ© comme pasteur titulaire par M. Durrlemann. 1913 M. Emile Paradon, pasteur titulaire, M. Jean Morel pasteur auxiliaire. Pour le culte flamand, MM. Beekman, Ketels, C. Apets, C. HĂ©linck fils et G. Vanoest en sont chargĂ©s. 1921 M. Jean Durand pasteur titulaire, M. Robert Ferret auxiliaire. 1932 M. Daniel Cheradame, pasteur titulaire et M. P. Blondelle auxiliaire. 1937 M. Daniel Cheradame, pasteur titulaire et M. P. Pasche auxiliaire. En 1893, Roubaix compte 8 Ă©glises qui accueillent, lors des cĂ©lĂ©brations, un nombre important de fidĂšles. Les offices sont nombreux ; outre les messes dominicales auxquelles se rendent les Roubaisiens endimanchĂ©s, on y cĂ©lĂšbre, l’aprĂšs-midi, les vĂȘpres et le salut. Les funĂ©railles donnent lieu Ă  d’importantes cĂ©rĂ©monies au cours desquelles le corbillard, accompagnĂ© du prĂȘtre et des enfants de chƓur tout de noir vĂȘtus, traverse la ville partant de la demeure du dĂ©funt, que l’on a dĂ©corĂ© de tentures noires, pour se rendre Ă  l’église suivi des parents, amis et voisins en un cortĂšge recueilli. Le dĂ©corum est en relation avec la personnalitĂ© du mort et la messe qui comprend plusieurs catĂ©gories premiĂšre classe et autres revĂȘt un caractĂšre prestigieux. Les mariages sont aussi une occasion de cĂ©rĂ©monies grandioses avec cortĂšges importants de garçons et de demoiselles d’honneur oĂč l’on rivalise de somptuositĂ© dans les toilettes. Les baptĂȘmes ne sont pas en retrait dans ces manifestations extĂ©rieures, de mĂȘme que les communions solennelles oĂč, au luxe des robes virginales, s’ajoute la rivalitĂ© du cierge le plus imposant. Cependant, Ă  cĂŽtĂ© de cet Ă©talage qui fait partie de la vie de cette Ă©poque, une partie de la population ne peut se hisser Ă  ce niveau et se contente de suivre modestement ces modes » tandis que les indigents » ne bĂ©nĂ©ficient que de la charitĂ© d’un service minimum gratuit. Tout ceci se dĂ©roule avec plus ou moins d’apparat, selon les paroisses et la richesse du quartier qu’elles desservent, dans les Ă©glises de Roubaix Ă  propos desquelles nous vous donnons ci-aprĂšs quelques indications sur leur situation en 1893. Huit Ă©glises auxquelles allaient s’en ajouter plus tard six autres ‱ Saint-Martin C’est l’église du Bourg. Elle sera la seule jusqu’en 1849. En 1893, la paroisse est sous l’autoritĂ© du doyen curĂ© Berteaux, chanoine honoraire de la cathĂ©drale de Cambrai, aidĂ© de trois vicaires MM. Lefebvre, Rafin et Declerck, d’un prĂȘtre auxiliaire, M. Talbroux, d’un prĂȘtre sacristain, M. Brame. Participe aussi la vie de la paroisse, M. Vassart, aumĂŽnier des SƓurs de la Sainte Union. Les paroissiens sont au nombre d’environ 15 000. ‱ Notre-Dame construite de 1842 Ă  1845, sous la direction de M. Dewarlez, architecte, la paroisse a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e par l’autoritĂ© ecclĂ©siastique dĂ©but 1849 et dĂ©finitivement fixĂ©e par dĂ©cret du 28 octobre 1852. Son doyen curĂ© est M. Auguste Evrard, chanoine honoraire de la CathĂ©drale de Toulouse et de Cambrai. Il est aidĂ© de 5 vicaires, MM. Delporte, Chavatte, Rolliez, Thomassin et Maufroid. Les paroissiens de Notre-Dame sont d’environ 29 000. ‱ Sainte-Elisabeth ErigĂ©e par dĂ©cret du 6 aoĂ»t 1863, cette paroisse compte 22 000 paroissiens. L’église a Ă©tĂ© construite de 1860 Ă  1863 par M. Lepers, architecte. Le curĂ© est M. Julien Tilmant, quatre vicaires contribuent Ă  son fonctionnement MM. Constant Deboudt, Paul Vaillant, Emile Hostelart et Jules Clais. Sur le territoire de la paroisse se trouve l’établissement des Petites SƓurs des Pauvres dont l’aumĂŽnier est M. Testelin. ‱ SacrĂ© CƓur Cette paroisse fut Ă©rigĂ©e par dĂ©cret du 10 novembre 1875. Sa population en 1893 est de 14 000 paroissiens environ. Elle est dirigĂ©e par M. AimĂ© Emmanuel Coude qui est entourĂ© de trois vicaires MM. Augustin Delhoute, Joseph Loones et Louis Delacourt. Le couvent de la Visitation trĂšs proche a pour aumĂŽnier M. Descat. ‱ Saint-SĂ©pulcre Elle est considĂ©rĂ©e comme succursale et a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e par dĂ©cret du 19 juillet 1877. Sur son territoire, on compte 12 500 paroissiens. Son curĂ© est M. Louis Debaecker qui est aidĂ© de trois vicaires MM. Samsoen, Gardyn et Hust. Le couvent des Clarisses de la rue de l’Epeule a pour aumĂŽnier M. Defasque. Un prĂȘtre en retraite participe aux activitĂ©s de la paroisse. ‱ Saint-Joseph C’est aussi une succursale Ă©rigĂ©e par dĂ©cret du 16 mai 1881 dont la population est de 16 000 paroissiens. Le curĂ© en est avec quatre vicaires MM. Charles Coeman, LĂ©onide Cartigny, François L’Hermitte et Henri Wulleputte. ‱ Saint-RĂ©dempteur Sa construction a commencĂ© le 3 juillet 1881, date de la bĂ©nĂ©diction de la premiĂšre pierre, elle a Ă©tĂ© achevĂ©e et ouverte au culte le 17 fĂ©vrier 1884. Elle Ă©tait en 1893 considĂ©rĂ©e comme une chapelle de secours destinĂ©e Ă  desservir le quartier du Pile. Elle avait comme curĂ© M. LĂ©on Cattelin avec deux vicaires MM. Coussemaecker et Vandieronck. ‱ Saint-Jean-Baptiste C’est aussi une chapelle de secours destinĂ©e Ă  desservir le quartier du Raverdi. Dans ce quartier en dĂ©veloppement, la population paroissiale en 1893 n’était que de 3 500 habitants. Le sol sur lequel elle avait Ă©tĂ© bĂątie avait Ă©tĂ© donnĂ© Ă  la ville le 27 mai 1890. La construction avait Ă©tĂ© commencĂ©e le 12 novembre 1887 et achevĂ©e le 15 dĂ©cembre 1890. L’ouverture avait eu lieu le 5 janvier 1891. Par la suite, la structure catholique de Roubaix sera complĂ©tĂ©e par 6 Ă©glises supplĂ©mentaires Saint-Antoine, en 1900 Saint François d’Assise en 1907 Saint-Michel, en 1911 Saint-Vincent de Paul, en 1919 Notre-Dame de Lourdes en 1932 Sainte-Bernadette en 1933. Temples et synagogue En dehors de ces Ă©glises catholiques, les Roubaisiens d’autres confessions disposaient Ă©galement d’un temple protestant Ă©rigĂ© rue des Arts ; installĂ© en cet endroit depuis aoĂ»t 1871, dirigĂ© en 1893 par le pasteur Ernest Monod qui avait remplacĂ© en cours de l’annĂ©e le pasteur Victor Leplat, dĂ©missionnaire, nommĂ© pasteur honoraire. Un pasteur auxiliaire, Paul Perrelet, participait aux activitĂ©s de la communautĂ© protestante. Avant l’édification du temple de la rue des Arts, les cĂ©rĂ©monies protestantes se dĂ©roulaient dans le temple de la rue de la Redoute qui avait Ă©tĂ© conservĂ© et affectĂ© aux protestants flamands assez nombreux Ă  Roubaix en raison du grand nombre de familles originaires de Belgique, venues travailler Ă  Roubaix. Les deux temples protestants Ă©taient placĂ©s sous le patronage de l’Eglise rĂ©formĂ©e de Roubaix. Enfin, citons l’existence du temple israĂ©lite, situĂ© rue des Champs depuis 1878. Il Ă©tait placĂ© sous l’autoritĂ© d’une commission administrative prĂ©sidĂ©e par Isidore Weill, aidĂ© de Jacques Marx, ministre officiant. Telle Ă©tait la physionomie religieuse de Roubaix il y a juste 100 ans. Une prĂ©sence importante renforcĂ©e par des Ɠuvres intĂ©grĂ©es trĂšs nombreuses patronages pour enfants et jeunes gens, cercles pour adultes, Ɠuvre de bienfaisance, mutuelles sans parler des Ă©coles privĂ©es, trĂšs frĂ©quentĂ©es. Ce texte a paru le 28 aoĂ»t 1993, suite Ă  l’évocation du passĂ© de la ville par Edmond Derreumaux, PrĂ©sident de la SociĂ©tĂ© d’Emulation 1993-1996 C’est grĂące au parrainage de l’Industriel Isaac Holden 1807-1897, anglais d’origine et installĂ© Ă  Croix, que l’édification du nouveau temple protestant de Roubaix fut possible. L’implantation des diffĂ©rentes usines textiles de cette firme, Ă  Croix comme Ă  Reims, avait entraĂźnĂ© une forte augmentation de la prĂ©sence anglaise et, partant, du culte protestant. Industriel modĂšle, Isaac Holden finança en premier lieu le temple de Croix, aujourd’hui disparu, de mĂȘme que celui de Reims en 1867. La mĂȘme annĂ©e a lieu Ă  Lille un concours pour l’édification du nouveau temple, auquel participe le jeune architecte Auguste Dupire-Deschamps 1848-1916, frĂšre d’Edouard Dupire-Rozan 1842-1901, alors architecte attitrĂ© de la famille Holden. C’est par cette connexion que lui Ă©choit, sans doute sous l’autoritĂ© de son frĂšre, la direction des travaux de construction du nouveau temple roubaisien. La conception du bĂątiment revient en effet Ă  un architecte amiĂ©nois, un certain Schulthers, commanditĂ© certainement par la communautĂ© protestante*, indĂ©pendante des Holden qui ne furent ici que des donateurs. Les plans sont bien signĂ©s de Schulthers et sont conservĂ©s dans les trĂšs importantes archives communautaires, qui restent Ă  exploiter plus prĂ©cisĂ©ment. VĂ©ritable centre communautaire, le temple comporte trois Ă©difices distincts nettement articulĂ©s dans l’espace de la rue des Arts. Au logis du pasteur font face les salles de rĂ©unions, encadrant ainsi une cour de rassemblement que domine le temple lui-mĂȘme. Cette disposition est en soi une originalitĂ© qui signale l’habiletĂ© de l’architecte Ă  placer subtilement son programme sur une parcelle difficile. Construit en brique ordinaire, Ă  peine soulignĂ© de quelques Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs en pierre encadrements des baies, chaĂźnages d’angles
, l’édifice s’apparente aux nouvelles Ă©glises construites dans les quartiers populaires de Roubaix Ă  la mĂȘme pĂ©riode, comme Sainte-Elisabeth 1863, Ɠuvre de ThĂ©odore Lepers, oncle des frĂšres Dupire. L’intĂ©rieur, aussi sobre que les façades, prĂ©sente un espace de priĂšre Ă©tonnant d’ampleur, magistral exercice de composition. Si la tribune est une figure obligĂ©e de l’espace protestant, l’architecte en fait une ceinture ininterrompue de panneaux de chĂȘne, unifiant tout l’espace. La tribune Ă©tablit un contraste entre les parties haute et basse, que le concepteur exploite en donnant Ă  cette derniĂšre une grande hauteur sous voĂ»te. Les grandes verriĂšres, inespĂ©rĂ©es dans un intĂ©rieur d’ülot, apportent une gĂ©nĂ©reuse lumiĂšre qui amplifie les dimensions de la nef. Tout comme le fait la voĂ»te en plein-cintre, trĂšs probablement en pin, d’un dessin et d’une proportion augmentant ce dispositif. Les matĂ©riaux utilisĂ©s sont aussi simples que possible. Un enduit recouvre les maçonneries, tandis que des boiseries simplement cirĂ©es sont posĂ©es en lambris ou habillent le chƓur. Les colonnes en fonte, baguĂ©es, qui supportent la tribune donnent une touche rationaliste au bĂątiment on ne masque pas la construction par des dĂ©corations superflues. ComplĂ©tant l’architecture, le mobilier est Ă©galement original. En chĂȘne, d’un dessin solide, il contribue Ă  l’unitĂ© spatiale. FidĂšle aux idĂ©aux de rigueur et de modestie de l’éthique protestante, le temple de Roubaix est pourtant une Ɠuvre architecturale qui dĂ©passe ces contraintes. L’économie matĂ©rielle est parfaitement maĂźtrisĂ©e et sert Ă  crĂ©er un espace adĂ©quat et reprĂ©sentatif de son Ă©poque. Gilles MAURY, PrĂ©sident de la SociĂ©tĂ© d’Emulation de Roubaix Les Tournaisiens Henri DesclĂ©e 1802 –1873 et son frĂšre François 1802 – 1842 s’associent et deviennent les pionniers de la fabrication et de la distribution de gaz d’éclairage. Ils Ă©difient une usine Ă  gaz Ă  Roubaix en 1837. En 1857, un incendie se dĂ©clare dans cette usine de Roubaix. Le feu risque d’atteindre les rĂ©servoirs, on craint une explosion et l’anĂ©antissement du quartier. Henri DesclĂ©e fait alors le vƓu , si la catastrophe est Ă©vitĂ©e, d’appeler une communautĂ© de religieuses contemplatives Ă  Roubaix. Le vent tourne et l’incendie est maĂźtrisĂ© sans dommages humains. Quelques mois avant son dĂ©cĂšs, Henri DesclĂ©e dĂ©cide de rĂ©aliser sa promesse. Il demande Ă  l’architecte belge, le baron Jean-Baptiste BĂ©thune 1821 – 1894 d’établir les plans d’un couvent pour Roubaix. AprĂšs sa mort, ses fils Henri et Jules poursuivront son Ɠuvre. La premiĂšre pierre du couvent est posĂ©e le 1er mars 1874 dans le quartier populaire de l’Epeule sur des terrains appartenant Ă  la famille DesclĂ©e. La construction est financĂ©e par l’hĂ©ritage de la fille de M. Henri DesclĂ©e, Pauline, entrĂ©e chez les Clarisses de Tournai sous le nom de sƓur Françoise, par M. de Roisin, Me Cottigny ancien notaire Ă  Roubaix et les actionnaires de la Compagnie du gaz. Une Ă©cole est adjointe au couvent selon la volontĂ© de M. Constantin Descat, Maire de Roubaix, car le quartier n’en possĂšde pas. Le 3 juillet 1876, neuf sƓurs Clarisses six sƓurs cloĂźtrĂ©es et trois sƓurs externes arrivent du Couvent de Tournai. L’école gratuite de filles tenues par les sƓurs externes ouvre le 2 octobre 1877 et accueille 200 Ă©lĂšves dĂšs la premiĂšre annĂ©e. En 1880, les sƓurs sont menacĂ©es, une premiĂšre fois, d’expulsion mais les Roubaisiens refusent de les voir partir. Une pĂ©tition est envoyĂ©e au PrĂ©sident de la RĂ©publique. Une nuit, 1500 personnes se massent devant le monastĂšre. Finalement les Clarisses ne seront pas expulsĂ©es. Il n’en est pas de mĂȘme vingt ans plus tard. A la suite du vote de la Chambre des DĂ©putĂ©s du 26 juin 1903, la communautĂ© doit fermer avant le 1er octobre. Les Clarisses quittent Roubaix le 15 octobre pour la ville de Renaix en Belgique. Cependant, Ă  la demande de l’abbĂ© Debacker, curĂ© de la paroisse, deux sƓurs externes qui se sĂ©cularisent restent pour continuer l’action auprĂšs des enfants du quartier catĂ©chisme et patronage. MalgrĂ© les protestations de la famille DesclĂ©e qui se dĂ©clare propriĂ©taire des lieux, un liquidateur est nommĂ© et le couvent mis en vente. Il sera rachetĂ© par un industriel roubaisien, M. Jules Masurel, en 1906 pour la somme de 72 028 francs. Le monastĂšre est transformĂ© en Maison d’Ɠuvres, une Ă©cole technique y est créée et l’école Sainte Claire rĂ©ouverte. Une partie des Clarisses de Renaix reviennent Ă  Roubaix en octobre 1923. Douze ans plus tard, huit d’entre elles partent pour Vinh au Nord Vietnam pour y fonder une nouvelle communautĂ©. Elles seront rappelĂ©es Ă  Roubaix en 1950 en raison des troubles qui sĂ©vissent dans le pays. En juin 1976, les Clarisses fĂȘtent le centenaire de leur fondation, un nouvel autel est consacrĂ© par l’évĂȘque de Lille. En 1996, la communautĂ© accueille les sƓurs du couvent de Cambrai qui ferme. En juillet 2003, une jeune sƓur d’origine cambodgienne, prĂ©sente depuis six ans, prononce ses vƓux perpĂ©tuels. La MĂšre Abbesse fĂȘte son jubilĂ© de cinquante ans de vie religieuse en juillet 2007. Mais au dĂ©cĂšs de celle-ci, l’annĂ©e suivante, la communautĂ© doit fermer. Les quatre religieuses qui restent partent pour le couvent de Nancy tandis que l’école Sainte-Claire ferme dĂ©finitivement en juin 2008. Cependant, une messe continue Ă  ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©e dans la chapelle pendant un an. Le 30 dĂ©cembre 2010, le couvent et l’école sont inscrits en totalitĂ© Ă  l’Inventaire supplĂ©mentaire des Monuments historiques. Actuellement, le sort des bĂątiments est incertain, si un projet de transformation de l’école en crĂšche est prĂ©vu, le couvent en lui mĂȘme reste, pour le moment, sans affectation. Docteur Xavier Lepoutre PrĂ©sident de l’Association des Amis du Couvent des Clarisses Vice-PrĂ©sident de la SociĂ©tĂ© d’Emulation de Roubaix C’est en 1845 que l’AbbĂ© Lecomte, supĂ©rieur du collĂšge de Tourcoing crĂ©e l’Institution Notre-Dame des Victoires dans la ville voisine de Roubaix. Celle-ci est une agglomĂ©ration importante de plus de trente mille habitants, chiffre qu’elle dĂ©passera avec prĂšs de peu avant la PremiĂšre Guerre mondiale. Tourcoing, autre grande ville du textile, connaĂźt la mĂȘme Ă©volution dĂ©mographique. En 1843, la famille Destombes y Ă©lĂšve une chapelle privĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame des Victoires. Rappelons la date de 1838 qui voit la crĂ©ation de l’ ArchiconfrĂ©rie du TrĂšs Saint et ImmaculĂ© cƓur de Marie » au sein de l’église Notre-Dame des Victoires Ă  Paris. En 1841, François Libermann fonde Ă  Amiens la congrĂ©gation du SacrĂ©-CƓur de Marie en liaison avec l’archiconfrĂ©rie de Paris. Quatre ans plus tard, c’est donc le tour de Roubaix. Son Ă©tablissement scolaire avec sa confrĂ©rie est le seul Ă  ĂȘtre placĂ© sous ce vocable au sein de l’AcadĂ©mie de Douai qui sera plus tard celle de Lille. Par ailleurs, dans la rĂ©gion de Lille, vers le sud est, on recense, Ă  partir de 1850, plusieurs chapelles et Ă©glises dĂ©diĂ©es Ă  Notre-Dame des Victoires, pour la plupart construites ex nihilo. Le collĂšge de Roubaix Cet Ă©tablissement scolaire est installĂ© Ă  la limite de la ville, au lieu dit La Fosse aux ChĂȘnes ». Le biographe de son fondateur n’explique pas pourquoi la dĂ©nomination Ă  Notre-Dame des Victoires fut choisie mais prĂ©cise quand mĂȘme que des propositions furent faites pour Notre-Dame des Champs». Mais le prĂȘtre fondateur tint bon et en 1850 renouvelle ses recommandations en faveur du patronage du SacrĂ© CƓur de Marie, refuge des pĂ©cheurs. Comment connaissait-il la confrĂ©rie de Paris ? La consultation des titres des livres des cabinets de lecture de la ville de Roubaix est stĂ©rile, aucune trace d’ouvrages traitant du culte marial. Nous ne connaissons pas non plus la bibliothĂšque de l’abbĂ© Lecomte, mais nous savons, toujours par la mĂȘme source, que celui-ci frĂ©quentait deux Ă©minentes personnalitĂ©s parisiennes, Rousselle et Geoffroy Saint-Hilaire qui l’ont peut-ĂȘtre informĂ© sur la naissance de ce nouveau culte marial. En tout cas, les dates coĂŻncident parfaitement. L’établissement scolaire occupe une ancienne filature et, en 1868, subit d’importantes modifications architecturales. Une nouvelle chapelle y est Ă©difiĂ©e, heureusement prĂ©servĂ©e lors des travaux rĂ©cents en 2000 effectuĂ©s lors de la rĂ©novation du LycĂ©e Turgot qui s’est installĂ© en ces lieux. En effet, le collĂšge avait dĂ©mĂ©nagĂ© pour de nouveaux bĂątiments ouverts en 1893. C’est l’époque des conflits avec la municipalitĂ© propriĂ©taire des lieux. Une livraison complĂšte des MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d’Émulation de Roubaix » t. VI, 1890 est consacrĂ©e Ă  cette Histoire de l’Institution Notre-Dame des Victoires de Roubaix par l’abbĂ© ThĂ©odore Leuridan. L’acquisition de terrains, la collecte des capitaux sont rĂ©alisĂ©es en 1892, date oĂč les socialistes avec le guesdiste » Carette emportent la municipalitĂ©. À partir de 1893, le collĂšge est dans ses murs avec une chapelle construite par l’architecte Achille Liagre. On comprend alors, dans ce contexte politique trĂšs particulier, le discours de Mgr Baunard, recteur de la jeune et active UniversitĂ© catholique Ă  propos du jubilĂ© de l’AbbĂ© Henri ChabĂ©, supĂ©rieur du collĂšge. Citons Cette maison, c’est son palais Notre-Dame des Victoires palais et citadelle Ă  la fois, puisque nous sommes toujours sur un champ de bataille », et Ă©galement ces lignes extraites de l’Album souvenir 1845-1900 en 1892, les Ă©lections furent fatales. Ce grave Ă©chec provoqua un admirable Ă©lan des catholiques et leur revanche fut la construction de leur collĂšge » 4. Un vitrail de la chapelle signĂ© Vantillard 5 illustre bien la situation sociale des Ă©lĂšves sous l’Ɠil bienveillant de Notre-Dame des Victoires, des communiants reçoivent leur hostie en compagnie de Saint-Louis de Gonzague. En marge, les noms des donateurs Motte, Toulemonde, Prouvost, Mulliez, c’est-Ă -dire ceux des plus riches familles de Roubaix dont les tombes encore majestueuses occupent Ă  prĂ©sent la grande allĂ©e des concessions Ă  perpĂ©tuitĂ© du cimetiĂšre communal. La façade de la chapelle construite au fond d’une cour carrĂ©e est ornĂ©e d’un porche surmontĂ© d’une grande statue de Notre-Dame des Victoires. Le dĂ©cor extĂ©rieur, les vitraux, les statues entretiennent le souvenir du culte de Notre-Dame. À l’extĂ©rieur, derriĂšre de hauts murs fermant la rue, les bĂątiments de trois Ă©tages portent sur leurs façades Ă  chaque niveau et rĂ©guliĂšrement espacĂ©s des fers d’ancrages avec les lettres GrĂące Ă  la consultation des diffĂ©rentes archives collĂšge, diocĂšse et dĂ©partement et aussi des nombreux bulletins Bulletins de l’association des anciens de Notre-Dame des Victoires, ou Bulletins produits par le collĂšge lui-mĂȘme, plaquettes publiĂ©es Ă  l’occasion de jubilĂ©s ou de voyages il nous est possible de suivre quelque peu la vie spirituelle du collĂšge. Dans les recommandations pour les prĂȘches, on parle du CƓur immaculĂ© de Marie seulement jusque 1860. Chaque annĂ©e, un voyage est organisĂ© avec un train spĂ©cial pour Namur, Bruxelles et les grands lieux du pĂšlerinage. Les Ă©lĂšves visitent Paris, se rendent au SacrĂ©-CƓur mais nĂ©gligent le passage Ă  Notre-Dame des Victoires. Celle-ci est invoquĂ©e cependant dans les annĂ©es trente par un chant dont voici le texte Vierge qui dĂ©fends le monde Toi qui foules le serpent Tu vainquis le vice immonde A nos pieds toujours rampants Notre Dame sous l’égide de ton bras Fiers Ă©mules de ta gloire Nous menons de bons combats Patronne de la France tu la guides de ta main Par la joie et la souffrance vers son glorieux destin. » Ce chant 6 de l’entre-deux-guerres est inspirĂ© non seulement par la description de la statue elle-mĂȘme mais s’inscrit dans le droit fil des discours de 1892 Notre-Dame des Victoires aide les croyants contre les ennemis de l’intĂ©rieur comme de l’extĂ©rieur. Nous sommes assez loin du refuge des pĂ©cheurs dont le souvenir s’est peu Ă  peu Ă©tiolĂ© comme le rĂ©vĂšlent les choix des pĂšlerinages. En 1946, de grandes festivitĂ©s eurent lieu Ă  Roubaix pour le centenaire du collĂšge sous la prĂ©sidence du cardinal LiĂ©nart, Ă©vĂȘque de Lille. À cette occasion, une mĂ©daille commĂ©morative fut frappĂ©e d’aprĂšs un dessin du graveur Gustave Muller. L’espace de l’avers est occupĂ© par la Vierge et le Christ au centre, entourĂ©s par trois victoires ailĂ©es portant des couronnes de lauriers Ă  la main. Des palmes soulignent la bordure infĂ©rieure. L’artiste a donc privilĂ©giĂ© en accord avec l’esprit du temps et des lieux, la victoire et ses attributs. La rĂ©pĂ©tition d’une telle interprĂ©tation surtout aprĂšs 1918 et 1945 a forgĂ© un esprit de cohĂ©sion spirituelle, en accord avec un recrutement social trĂšs homogĂšne, d’origine presque exclusivement patronale. Ainsi, une dizaine de troupes se partageaient le district scout de Roubaix. La deuxiĂšme Roubaix recrutait des Ă©lĂšves des divers Ă©tablissements libres et publics de Roubaix, mais une scission eut lieu pour crĂ©er une troisiĂšme Roubaix » propre au seul collĂšge de Roubaix. En 1965, a lieu la fusion avec l’Institution Saint-Louis dont les Ă©lĂšves sont issus de classes moyennes. La presse fait allusion Ă  une certaine Ă©motion chez les parents et certains prĂ©fĂšrent inscrire leurs enfants au collĂšge de Marcq, plus conforme Ă  leur milieu social 7. Ceci nous a Ă©tĂ© plusieurs fois confirmĂ© par les anciens du collĂšge que nous avons contactĂ©s par voie de presse il y avait un esprit maison » trĂšs particulier sous le patronage d’une Vierge triomphante et victorieuse. Bien peu – nous avions reçu une cinquantaine de rĂ©ponses Ă  notre appel dans les journaux rĂ©gionaux – voyaient encore le rapport avec la basilique de Paris. Le lien s’était distendu trĂšs tĂŽt pour disparaĂźtre par la suite. Extrait de La dĂ©votion mariale de l’an Mil Ă  nos jours », UniversitĂ© d’Artois, Arras, 2005 Deux mĂ©moires de maĂźtrise nous ont fourni une documentation trĂšs utile. Citons Delesalle Les Ă©tablissements libres dans l’AcadĂ©mie de Douai, Lille 1968 ; ouvreur N., Du collĂšge communal de Tourcoing Ă  l’Institut Libre du SacrĂ©-Coeur 1802-1914, Lille 1993. AbbĂ© Leblanc Histoire du collĂšge de Tourcoing, Tourcoing 1870, 567 p. en particulier p. 250 Nos remerciements Ă  M. Grelle de la MĂ©diathĂšque pour la consultation des microfilms relatifs aux titres des ouvrages des cinq cabinets de lecture au XIXe s. Il n’y a pas non plus de confrĂ©rie fĂ©minine Bonnie Smith, Les bourgeoises du Nord, Paris 1989, p. 79-101. 4 Bulletin de l’Association amicale des anciens Ă©lĂšves de Notre-Dame des Victoires, 1900, p. 10 ; Album souvenir 1845-1900, Roubaix 1901. 5 Ensemble de vitraux restĂ©s inconnus jusqu’à ce jour, de mĂȘme que trois grands panneaux du peintre EugĂšne Leroy. 6 Nous remercions vivement M. Thieffry, de Marcq-en-BarƓul, pour son efficace tĂ©moignage. 7 La fusion Notre-Dame des Victoires-Saint-Louis, Nord Éclair, Ă©d. Roubaix 8 avril 1965. Certaines scĂšnes du film de E. Chatilliez, La vie est un long fleuve tranquille », ont Ă©tĂ© tournĂ©es devant ce collĂšge. Les Ă©glises Notre-Dame des Victoires dans l’arrondissement de Lille Les Ă©glises Notre-Dame des Victoires dans l’arrondissement de Lille sont au nombre de deux, trois si nous comptons la chapelle fondĂ©e par les pĂšres Montfortains Ă  Tourcoing en 1863-1866. Cet Ă©difice, construit rue du Tilleul par l’architecte Maillard, est Ă  prĂ©sent dĂ©truit 9. Ici, la tradition mariale est tout Ă  fait Ă©vidente. Celle de Lille, Ă©difiĂ©e par l’architecte Jean Delrue pour l’industriel Thiriez, avec une aide financiĂšre de la famille Scrive, de 1935 Ă  1937, a Ă©tĂ© baptisĂ©e ainsi parce qu’un mĂ©nage Scrive s’est mariĂ© Ă  Notre-Dame des Victoires de Paris. On y rappelait Ă©galement le souvenir de la victoire de 1914-1918. À Marcq-en-BarƓul, bourgade situĂ©e au nord de Lille, une Ă©glise Notre-Dame des Victoires est construite en 1864 pour ĂȘtre dĂ©truite en 1973, laissant place Ă  une Ă©glise plus moderne. L’édifice primitif a Ă©tĂ© Ă©levĂ© grĂące aux frĂšres Scrive, tous deux industriels. Mais Ă  ce projet, s’oppose une bienfaitrice, Mademoiselle Luiset. Celle-ci veut y Ă©difier une Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame de la BarriĂšre. Le conflit entre les deux promoteurs, les Scrive voulant Ă  tout prix une dĂ©dicace Ă  Notre-Dame des Victoires, s’éternise et l’arbitrage de l’évĂȘque de Cambrai est alors sollicitĂ©. La dĂ©cision ne tarde guĂšre et favorise le parti des industriels 10. Toujours Ă  Marcq-en-BarƓul, dans la vieille Ă©glise du bourg, l’église Saint-Vincent, l’autel dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame des Victoires porte les armoiries de la famille noble de Bats de Cugnac. Au collĂšge de Roubaix, comme dans les Ă©glises de Lille et de Marcq-en-BarƓul, l’empreinte sociale a marquĂ© la naissance puis le dĂ©veloppement de la dĂ©votion Ă  Notre-Dame des Victoires. Les chapelles En ce qui concerne les chapelles et oratoires, nous disposons d’une remarquable documentation rassemblĂ©e par l’ Association rĂ©gionale pour l’aide Ă  la restauration des chapelles et des oratoires qui, non seulement, a Ă©ditĂ© trois importants rĂ©pertoires des chapelles mais aussi met Ă  jour systĂ©matiquement un fichier dĂ©taillĂ© dans lequel chaque construction figure avec la date de crĂ©ation et les noms des propriĂ©taires et des promoteurs 11. Nous pouvons ainsi Ă©liminer de notre enquĂȘte les dĂ©dicaces patriotiques » Ă  Notre Dame des Victoires Ă©levĂ©es aprĂšs 1920 et ne retenir que celles qui ont trait au culte marial uniquement. La plus ancienne est celle de GuĂ©mappe dans le Pas-de-Calais, fondĂ©e en 1849. Celle d’Hesmond le fut en 1851 avec une confrĂ©rie active et un pĂšlerinage rĂ©putĂ©. À Lestrem, qui possĂšde deux chapelles dĂ©diĂ©es Ă  Notre Dame des Victoires, la statue a Ă©tĂ© bĂ©nie par Desgenette en personne. Notons enfin la magnificence de la chapelle de Ruitz, construite par l’architecte de la cathĂ©drale de GenĂšve, Alexandre Grigny pour le vicomte de Rocourt 12. Toutes sont situĂ©es dans des zones de forte pratique religieuse. Ainsi dans l’est du dĂ©partement du Nord, dans les rĂ©gions de Valenciennes et Avesnes, aucune dĂ©dicace n’a Ă©tĂ© relevĂ©e 13. Dans un autre registre, nous n’avons trouvĂ© aucune appellation Notre-Dame des Victoires dans les archives de l’inscription maritime sur tout le littoral de la frontiĂšre belge Ă  la Sommets. Sur terre comme sur l’eau, cette dĂ©votion n’existait pas dans les milieux du travail et dans les rĂ©gions peu pratiquantes. En conclusion, il convient de rappeler l’ambiguĂŻtĂ© de la dĂ©votion rendue au trĂšs saint et immaculĂ© cƓur de Marie par l’archiconfrĂ©rie de Notre-Dame des Victoires de Paris. La dĂ©dicace de cette Ă©glise rappelle la victoire contre les protestants Ă  La Rochelle de Louis XIII qui en posa la premiĂšre pierre en 1629. Le rĂšglement mis au point par le fondateur de la confrĂ©rie demande une habitude de priĂšres, une procession au mois de mai, l’entretien d’une chapelle. Au collĂšge de Roubaix, la dĂ©votion privilĂ©gie la statue aux dĂ©pens de la confrĂ©rie et ce qu’elle reprĂ©sente Ă  l’apogĂ©e d’un catholicisme triomphant face aux dangers de l’athĂ©isme et du socialisme municipal. La crĂ©ation de la paroisse de Marcq-en-BarƓul est l’Ɠuvre des milieux patronaux et bien des chapelles de campagnes trĂšs pratiquantes sont le fruit de la gĂ©nĂ©rositĂ© de notables aisĂ©s, d’aristocrates ou de prĂȘtres dynamiques. Les dates diffĂ©rent quelque peu de celles proposĂ©es par Claude Savart ; la plus grande expansion correspond au Second Empire, avec un net essoufflement aprĂšs la naissance de la IIIe rĂ©publique. Les dĂ©dicaces plus tardives relĂšvent autant du patriotisme que de la religion. En rĂ©sumĂ©, nous avons la conviction que le choix de cette dĂ©votion s’est fait en fonction d’un certain environnement conservateur et nostalgique de l’ancien rĂ©gime, si on en juge par ses promoteurs et ses pratiquants. En 1986, une communautĂ© de religieuses enseignantes a ouvert Ă  LiĂ©vin un cours pour jeunes filles, intitulĂ© Notre-Dame des Victoires 14. Ces religieuses, les Dominicaines enseignantes de Saint-PrĂ©, ont fait ce choix sans lien avec l’archiconfrĂ©rie de Paris et pratiquent encore selon le rite liturgique traditionaliste de Pie V. P. S. Nous sommes redevables envers MM. les AbbĂ©s Beghin et Flipo pour leurs tĂ©moignages et leurs documents Ă©crits ainsi qu’à MM. les proviseurs des lycĂ©es Saint-RĂ©mi et Turgot et MM. Deboosere et Thieffry. 9 Lottin A. Ă©d., Histoire de Tourcoing, Dunkerque 1986, p. 274. 10 Ansar P. et Ali, Histoire de Marcq-en-Baroeul, Lille 1983, p. 189-193. Archives diocĂ©saines 4 C/224. 11 Cette association a Ă©ditĂ© Nos chapelles, 1988 ; Patalas I., Nos chapelles 
 en parcourant le Pas-de-Calais, Arras 1997. SiĂšge de l’ 23 rue Gosselet, 318, 59026 Lille Cedex. Pour le proche dĂ©partement de la Somme, citons Guerville A., Chapelles en pays de Somme, 2003, Abbeville. Voir aussi Decherf Chapelles en Flandre, Steenwerck, Poperinghe 1993. 12 Hilaire Une chrĂ©tientĂ© au XIXe siĂšcle ?, Lille 1977, 2 t. p. 382. 13 Tous nos remerciements Ă  Madame Annie Delmotte qui a prospectĂ© ce secteur. 14 TransfĂ©rĂ© Ă  Le HĂ©rie-la-ViĂ©ville dans le dĂ©partement de l’Aisne en 1995 Tous nos remerciements Ă  M. Patrick Ansar pour ses renseignements et ses vĂ©rifications sur place. L’étude de Christian Borde qui a bien voulu nous confirmer dans ce sens. Voir aussi Boyer G., L’onomastique des bateaux de pĂȘche >, Sucellus, n° 50, 2000, p. 12-20 ; Pfister C., La flotte gravelinoise un essai d’inventaire », Revue d’Histoire de Dunkerque et du Littoral, n° 32, 1998, p. 181-210. Par ailleurs, le fonds des images d’Épinal ne contient aucun document relatif Ă  Notre-Dame des Victoires. Voir Ă  ce sujet l’article de Cl. Savart, Pour une sociologie de la ferveur religieuse, l’archiconfrĂ©rie de Notre Dame des Victoires », Revue d’histoire ecclĂ©siastique, n° 49, 1964, p. 823-844. Malheureusement les archives de l’archiconfrĂ©rie sont pour l’instant inaccessibles. La dĂ©votion Ă  Notre-Dame d’Assistance a pris naissance au seuil du 18e siĂšcle qui voyait en mĂȘme temps la fin du rĂšgne de Louis XIV. Depuis une longue pĂ©riode, les guerres incessantes avaient troublĂ© la sĂ©curitĂ©. On subissait les frĂ©quentes incursions de bandits puissants qui avaient Ă©tabli leur quartier gĂ©nĂ©ral dans la ville d’Ath en Hainaut et, de lĂ , rançonnaient les fermes et les villes ouvertes. On appelait ces brigands les Catulas ». En 1692, ils avaient pillĂ© et rĂ©duit en cendres la ferme de la Grande Vigne », sur les confins de Wattrelos. En 1709, ils avaient ravagĂ© les fiefs du Chemin des Couteaux. Ils revinrent aux alentours de 1713 et, cette fois, pour un plus long stage ». Toute la population se rĂ©fugia au centre, dans l’enceinte militaire gardĂ©e. Certain jour qu’un riche fermier roubaisien, Pierre Delbecque-Jonville s’était risquĂ© dans la campagne, il fut assailli par les Catulas, dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtements et garrottĂ©. Allait-on le tuer ou exiger rançon ? Tandis qu’on dĂ©libĂ©rait sur son sort, le malheureux se tourne vers la Vierge qu’il avait coutume de prier et invoqua son assistance. La rĂ©ponse fut immĂ©diate. Les bandits, sans motif apparent, s’en allĂšrent aussitĂŽt, l’abandonnant sur le terrain. C’est pour reconnaĂźtre cette intervention miraculeuse que Pierre Delbecque fit construire, sur un chemin qu’on peut situer aujourd’hui au carrefour des rues d’ArchimĂšde et de Blanchemaille, une jolie chapelle en briques, ornĂ©e de pierres blanches, qui mesurait de 6 Ă  7 mĂštres en longueur sur une largeur de 5. Un beau campanile en ornait la façade ; on y mit une cloche si sonore qu’on l’entendait Ă  six kilomĂštres Ă  la ronde. On y plaça surtout une trĂšs belle statue de la Vierge qu’on invoqua sous le vocable de Notre-Dame d’Assistance. L’Enfant porte le globe du monde surmontĂ© de la croix. Il saisit de la main, le sceptre que soutient sa mĂšre. La Vierge et l’Enfant sont couronnĂ©s. L’ensemble figure bien la double royautĂ© du Fils de Dieu et de sa divine MĂšre sur l’univers tout entier. La chapelle fut confiĂ©e aux soins d’un homme pieux et bon, Louis Carette, si bien qu’elle finit par en porter le nom. BĂ©nie le 2 juillet 1718 pendant la FĂȘte de la Visitation, cette chapelle devint le centre de la dĂ©votion roubaisienne Ă  Marie. On n’y disait pas la Messe, mais tous les samedis de l’annĂ©e et tous les jours de CarĂȘme, quand les chemins Ă©taient praticables, on s’y rassemblait pour chanter les Litanies de la Sainte Vierge, rĂ©citer le chapelet ou entendre quelque pieuse lecture. Soixante-dix ans plus tard Ă©clate la Grande RĂ©volution. Tout ce qui porte un nom chrĂ©tien est pourchassĂ©. La chapelle Carette est fermĂ©e. Des bandes armĂ©es dĂ©pouillent Notre-Dame d’Assistance de ses riches ornements, volent les deux couronnes d’argent ainsi que le sceptre marial. Celui-ci est arrachĂ© avec tant de violence que la main du Christ en est mutilĂ©e. Le gardien de la chapelle, Louis Agache, se dĂ©voua pour emporter la statue dans ses bras, la cacher jusqu’au soir dans une meule de foin et l’emmener la nuit, au pĂ©ril de sa vie, dans la maison qu’il habitait rue du Pays. Avec non moins de courage, il sauva la cloche dont le son argentin ne se faisait plus entendre pour l’appel de l’AngĂ©lus. Quant Ă  la chapelle, malgrĂ© les courageuses interventions, elle fut livrĂ©e au pillage des dĂ©molisseurs qui creusĂšrent jusque dans les fondations, persuadĂ©s d’y trouver un trĂ©sor Ă  cĂŽtĂ© de la premiĂšre pierre. Les matĂ©riaux vendus Ă  la criĂ©e, furent adjugĂ©s pour la somme de 2,50 francs. Il ne resta du sanctuaire, qu’un vieux tilleul qui l’abritait de son ombre et en rappelait l’emplacement. Au sortir de la RĂ©volution, nos pĂšres Ă©taient trop croyants pour ne pas continuer d’invoquer en secret Notre-Dame d’Assistance. La famille Agache, qui avait sauvĂ© la statue, aimait s’agenouiller devant elle, grossie parfois de tous les gens du voisinage. La Vierge fut Ă©chue, par voie de succession Ă  Charles Agache qui habitait cette partie de la rue du Fontenoy qu’on nommait alors la barriĂšre des Ă©corcheurs ». C’était devenu un dicton dans Roubaix, en cas de maladie ou d’épreuve, qu’il fallait allumer des chandelles Ă  la maison Charles ». Sur le tilleul qui rappelait le souvenir de la chapelle Carette, la Terreur Ă  peine achevĂ©e, on avait fixĂ© dans une niche une statuette de la Vierge. Mais voici qu’un nouveau miracle vint rĂ©veiller le culte public. On Ă©tait en 1817, juste un siĂšcle aprĂšs la dĂ©livrance miraculeuse de Pierre Delbecque. En juillet, Louis Delbecque, l’arriĂšre-petit-fils du fondateur, est atteint d’une fiĂšvre mortelle, Ă  l’ñge de sept ans. Le mĂ©decin de famille a perdu tout espoir, c’est le dĂ©nouement fatal pour la nuit mĂȘme. Le pĂšre de l’enfant ne s’y rĂ©signe pas. Il se tourna Ă  nouveau vers Notre-Dame d’Assistance et lui promet de restaurer la chapelle s’il a le bonheur de voir survivre l’hĂ©ritier de son nom. Le vƓu Ă  peine formulĂ© est exaucĂ© sans dĂ©lai. Quand le mĂ©decin reviendra, quelques heures aprĂšs, dans la pensĂ©e de constater le dĂ©cĂšs, il trouvera l’enfant en pleine convalescence. Le mois d’aoĂ»t suivant, c’est cet enfant qui posa lui-mĂȘme la premiĂšre de la nouvelle chapelle. Celle-ci, un peu plus petite que la prĂ©cĂ©dente, abrita une nouvelle cloche et une nouvelle statue, les statue et cloche primitives ayant, par voie de donation ou d’hĂ©ritage, passĂ© en d’autres mains. On vit refleurir l’antique dĂ©votion Ă  la Vierge de Roubaix. Les passants s’arrĂȘtaient pour prendre de l’eau bĂ©nite et rĂ©citer une priĂšre devant l’image sacrĂ©e. Tous les jours, pendant la belle saison, Ă  la tombĂ©e de la nuit, tous les samedis en hiver vers les 9 heures du soir au son de la cloche, on y priait ensemble. Tous les dimanches sans exception, la rĂ©union s’y tenait Ă  l’issue des VĂȘpres et, en la nuit de NoĂ«l, c’est Ă  minuit mĂȘme que l’on venait de partout s’y associer aux joies de la MaternitĂ© de la Sainte Vierge. On appelait cela chanter les Litanies ». Au troisiĂšme jour des Rogations, le clergĂ© de Saint Martin puis, Ă  partir de 1846, celui de Notre-Dame, aprĂšs avoir bĂ©ni les campagnes, s’arrĂȘtait en procession pour chanter Ă  la chapelle Carette le RĂ©gina Coeli ». Quand il y avait procession dans Roubaix aux fĂȘtes du Saint Sacrement, des Saints Pierre et Paul, du SacrĂ©-cƓur, de l’Ascension ou de la ducasse, on voyait les porteuses de la statue venir chercher Notre-Dame d’Assistance et la mĂȘler au cortĂšge qui dĂ©filait dans la ville ou Ă  travers champs. C’est l’agrandissement de la citĂ© qui amena, en 1858, la destruction de la chapelle Carette. BĂątie originairement en plein champs, elle se trouva placĂ©e dangereusement plus tard Ă  un carrefour de circulation. Le maire de la ville demanda son transfert en quelque autre endroit. Comme l’annĂ©e suivante, le 15 mai 1859, on posait la premiĂšre pierre de l’église Saint-François, les religieux RĂ©collets, c’est-Ă -dire les Franciscains belges qui devaient en ĂȘtre les desservants, furent chargĂ©s du culte de Notre-Dame d’Assistance. Une jolie chapelle y fut amĂ©nagĂ©e et, au cours de l’annĂ©e 1862, la Vierge de Roubaix y trouvait une demeure, cette fois dĂ©finitive. la chapelle dans l’église Saint-François ©EG En 1877, d’actives recherches heureusement couronnĂ©es de succĂšs, acquirent Ă  l’église Saint-François la cloche et la statue primitive de la chapelle Carette. D’aprĂšs les archives de la SociĂ©tĂ© d’Emulation de Roubaix 1860-1960 Centenaire de l’église Saint-François d’Assise Ă  Roubaix Fonds d’archives de Jacques Prouvost Au XIXe siĂšcle, l’immigration des ouvriers belges d’origine flamande accroĂźt prodigieusement la population de Roubaix. Devant ces faits, Monseigneur RĂ©gnier, archevĂȘque de Cambrai, sollicite les PĂšres RĂ©collets de Belgique afin qu’ils viennent s’implanter dans notre ville. A PĂąques 1857, les frĂšres Mineurs RĂ©collets de Gand arrivent Ă  Roubaix. Les Bons PĂšres, ainsi surnommĂ©s par les Roubaisiens, s’installent provisoirement dans la chapelle des CarmĂ©lites, rue du CollĂšge pour se fixer ensuite rue St Antoine. Le 7 octobre 1857, ils font l’acquisition d’un vaste terrain en plein champ, au lieu dit Basse Masure », appartenant Ă  M. Louis Dujardin, fabricant Ă  Mouscron. Le 21 novembre, la premiĂšre pierre du couvent Saint-Joseph est posĂ©e et sera scellĂ©e par Monseigneur RĂ©gnier le 15 mai 1859, en prĂ©sence de plusieurs membres du Conseil municipal. Les fondations de l’église, ouvertes dĂšs le 21 avril 1858, se poursuivent. Les plans dressĂ©s par l’architecte dĂ©partemental M. Dewarlez, respectent la ligne ogivale, comme le veut la tradition de cet ordre religieux. La façade s’étend sur plus de 30 mĂštres et le bĂątiment mesure 52 mĂštres de long sur 23 de large. Le coĂ»t en est de 80 000 francs, dont 21 000 francs de subvention accordĂ©s le 27 mai 1859 par le Conseil municipal. Avant mĂȘme l’achĂšvement des travaux, l’église est placĂ©e sous l’invocation de Saint Joseph, patron de la province gallo-belge . BĂ©nie le 23 juin 1860, elle sera consacrĂ©e le 8 septembre 1873. Les offices religieux y sont cĂ©lĂ©brĂ©s en langue flamande. Serait-ce lĂ  l’origine du nom de la rue de Flandre ? 
 Les difficultĂ©s commencent 
 Entre-temps, en juin 1859 et jusque fin avril 1861, les PĂšres RĂ©collets s’installent dans le couvent. Le 6 novembre 1880, les 15 religieux sont frappĂ©s d’un arrĂȘt d’expulsion et reconduits Ă  la frontiĂšre par le commissaire Broyer ». L’immeuble reste cependant gardĂ© par un frĂšre d’origine française. Les frĂšres franciscains y reviennent quelques annĂ©es, mais la congrĂ©gation se trouve Ă  nouveau expulsĂ©e le 10 avril 1903, en application de la loi Waldeck-Rousseau. L’église est alors mise sous scellĂ©s, le mobilier est vendu aux enchĂšres et le monastĂšre placĂ© sous sĂ©questre. En 1907, la sociĂ©tĂ© coopĂ©rative de boulangerie L’Union » rachĂšte les locaux pour en faire un dĂ©pĂŽt de pain. L’association de gymnastique L’Avant-Garde » s’y installe Ă©galement. Pendant la guerre 14-18, le couvent est occupĂ© par les Germains et une petite Ă©cole d’apprentissage. Le 8 mai 1921, le PĂšre Cyprien Eloy y revient Ă  la tĂȘte des religieux. L’annĂ©e 1973 marque le dĂ©part dĂ©finitif des PĂšres. Les bĂątiments sont vendus au CAL-PACT et ont depuis Ă©tĂ© transformĂ©s en rĂ©sidence. Thierry DELATTRE Administrateur de la SociĂ©tĂ© d’Emulation de Roubaix Conservateur des Archives Municipales de Roubaix CLASSEE MONUMENT HISTORIQUE REPERES CHRONOLOGIQUES 1878 – ConsĂ©cration de l’église 1889 – Vitrail du Rosaire – MĂ©daille d’or Ă  l’Exposition Universelle de Paris 1993 – L’église est classĂ©e Monument Historique 2003 – CrĂ©ation de l’association de sauvegarde 2004 – Premier festival musical du 1er mai 2006 – PremiĂšre saison musicale des JosĂ©phonies 2008 – 3Ăšme saison vocale autour des musiques du monde HISTOIRE DE L’EGLISE Construite dans le quartier ouvrier du Fontenoy, l’église Saint-Joseph, par son style architectural, s’inscrit comme tĂ©moin de la pensĂ©e de l’église catholique Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Elle est Ă©difiĂ©e de 1876 Ă  1878 sur les plans du Baron BĂ©thune 1821-1894, architecte flamand et principal animateur en Belgique du mouvement nĂ©ogothique de l’Europe du Nord-Ouest. Sa silhouette Ă©lancĂ©e se distingue dans le paysage par son Ă©lĂ©gant clocher qui culmine Ă  50 mĂštres Ă  la croisĂ©e du transept. On y retrouve l’influence nĂ©ogothique anglaise mais aussi l’atmosphĂšre particuliĂšre des couvents de Bruges. A l’intĂ©rieur, l’église Saint-Joseph prĂ©sente un chef d’Ɠuvre des arts dĂ©coratifs de la fin du 19e siĂšcle. La peinture, la sculpture, le vitrail forment un tout cohĂ©rent et ordonnĂ©, propice au recueillement. La premiĂšre pierre est posĂ©e le 6 aoĂ»t 1876. L’église est consacrĂ©e le 10 novembre 1878. Elle est complĂ©tĂ©e par la suite d’une chapelle Ă  gauche de l’entrĂ©e et de fonts baptismaux Ă  droite, puis entourĂ©e d’un presbytĂšre, de la maison vicariale, de la salle de catĂ©chisme, des Ă©coles, et dans le quartier, des cercles catholiques, des patronages. Cela forme un ensemble d’animations spirituelles, sociales et Ă©ducatives qui rayonnera dans tout le quartier. MalgrĂ© de nombreuses destructions, on peut encore aujourd’hui admirer de ce qu’il reste de l’ensemble architectural l’église Saint-Joseph, son presbytĂšre et l’école Sainte Lucie toute proche. LE BARON JEAN-BAPTISTE BETHUNE 1821-1894, architecte de l’église Saint Joseph Le Baron BĂ©thune est nĂ© en 1821 Ă  Courtrai et mort Ă  Marck-les-Courtrai en 1894. Il fait des Ă©tudes de droit puis voyage en Grande-Bretagne entre 1842 et 1843. Il y rencontre l’architecte anglais Pugin qui l’initie Ă  l’architecture nĂ©ogothique dont il devient le promoteur le plus important en Belgique. C’est aussi en Angleterre, dans les ateliers de Hardman que le Baron BĂ©thune se perfectionne comme maĂźtre verrier. En 1851, il fonde la SociĂ©tĂ© Saint Vincent de Paul Ă  Bruges avec Guido Gezelle. Comme co-fondateur de l’école Saint Luc de Gand en 1862, il veut subvenir Ă  une formation solide en architecture et en arts et mĂ©tiers dans le style du Moyen Age ce qui dĂ©terminera dans une large mesure, le dĂ©veloppement ultĂ©rieur du nĂ©o-gothique. Infatigable et entreprenant, il crĂ©e la guilde Saint Thomas et Saint Luc pour former des artisans Ă  l’art religieux. Il contribuera largement Ă  l’identitĂ© culturelle de la jeune nation belge instaurĂ©e en 1831 en dĂ©veloppant en Belgique un haut niveau artistique. Il a rĂ©alisĂ© de nombreux projets d’architecture, des ensembles d’intĂ©rieur et des vitraux, comme Ă  l’abbaye de Maredsous. Il fait de prĂ©fĂ©rence exĂ©cuter ses Ɠuvres par une Ă©quipe limitĂ©e d’artistes qu’il a lui-mĂȘme initiĂ©s aux techniques mĂ©diĂ©vales et dirige personnellement un atelier de verriers. Son travail s’apprĂ©cie tout particuliĂšrement dans des Ɠuvres d’art total comme le chĂąteau Van Caloen Ă  Loppem prĂšs de Bruges ou l’ensemble architectural de Vijvekapelle prĂšs de Damme avec Ă©glise, presbytĂšre, cloĂźtre et Ă©cole. Il y montre une conception globale oĂč se marient l’influence de Pugin et la tradition brugeoise. Il est aussi l’auteur Ă  Roubaix du Carmel de l’Epeule. QUELQUES ELEMENTS DU MOBILIER INSCRIT A L’INVENTAIRE DES MONUMENTS HISTORIQUES Les trois autels majeurs Reprenant la grande tradition du moyen Ăąge, ce sont des architectes qui dressent une Ă©tude prĂ©cise sur papier des trois autels que le sculpteur Peeters d’Anvers va ensuite exĂ©cuter dans les moindres dĂ©tails et le peintre Guillaume Deumens de St Odilienberg va assurer la polychromie et la dorure Ă  la feuille. ‱ Le maĂźtre autel dĂ©diĂ© Ă  Saint Joseph Rare des trois mystĂšres de Saint Joseph, de gauche Ă  droit, on peut voir Les fiançailles de St Joseph, Patron des familles chrĂ©tiennes. La mort de St Joseph, patron de la bonne mort. L’atelier de St Joseph, patron des ouvriers. ‱ L’autel de Sainte Anne A gauche PrĂ©sentation de Marie au Temple A droite La mort de Sainte Anne Au centre Rare reprĂ©sentation de Ste Anne portant Marie portant l’enfant nouveau-nĂ©. ‱ L’autel du SacrĂ© CƓur A gauche ConsĂ©cration d’une famille au SacrĂ© CƓur. A droite Le curĂ© de la paroisse prĂ©sente l’église. Au centre ReprĂ©sentation de la TrinitĂ©. La table de communion est une magnifique composition de vigne et de lys entrelacĂ©s, on y remarque, dans les mĂ©daillons finement ciselĂ©s, des figures de l’Eucharistie. ƒuvre sortie des ateliers Dehin FrĂšres de LiĂšge. La tribune et le buffet d’orgue 1885 En bois polychrome Offerts Ă  l’abbĂ© Lesage en 1903. C’est un chef d’Ɠuvre de l’art nĂ©ogothique avec ses lignes gracieuses, ses ogives, sa balustrade et ses chanfreins Ă©clairĂ©s de filets d’or. La chaire de vĂ©ritĂ© est en chĂȘne sculptĂ©, les panneaux sont en bronze et reprĂ©sentent JĂ©sus au milieu des enfants, au milieu des docteurs, et le sermon sur la montagne. AdossĂ©s au pied, MoĂŻse et Elie reprĂ©sentent l’Ancien Testament. Les stalles du cƓur sont remarquables. Elles sont en chĂȘne avec dosserets traitĂ©s en cuir et ornĂ©es de blasons avec fleurs de lis et les initiales de St Joseph. Des statues reprĂ©sentant les fondateurs d’ordre forment les sĂ©parations. LES PEINTURES MURALES CommencĂ©es en 1891 par l’artiste Guillaume Deumens, elles nous donnent une captivante leçon de catĂ©chisme et d’histoire sainte avec, situĂ©s dans le chƓur, les 4 grands prophĂštes et les 4 Ă©vangĂ©listes puis l’arc de Triomphe oĂč trĂŽne le Christ en majestĂ© du Jugement Dernier. Dans la partie haute de la nef, s’avance la multitude des saints, des martyrs et des Ă©lus. Sur les murs, la peinture au pochoir reprend des symboles religieux sur de lourdes tentures en trompe l’Ɠil rappelant les magnifiques piĂšces de tissus rĂ©alisĂ©es dans les usines du quartier. LES VITRAUX ‱ Dans le chƓur de gauche Ă  droite Ils proviennent des ateliers parisiens de Claudius Lavergne Fils et reprĂ©sentent la Sainte Famille. St Joachim ; La vierge Ă©crasant le serpent. JĂ©sus Sauveur du monde tenant le globe terrestre. St Joseph, pĂšre de JĂ©sus, Ste Anne, mĂšre de Marie. ‱ Dans la partie infĂ©rieure Le songe de St Joseph – La NativitĂ© – L’atelier de Nazareth – PrĂ©sentation au temple – Fuite en Egypte ‱ Dans le haut du transept au-dessus des arcades Une reproduction des pĂšres de l’Eglise. ‱ Au dessus de l’autel de gauche mĂ©daille d’or Exposition Universelle de Paris, le vitrail du Rosaire des ateliers Stalins-Janssens d’Anvers. ‱ En bas, les trois mystĂšres joyeux L’annonciation – La NativitĂ© – JĂ©sus avec les Docteurs Dans le milieu, les trois mystĂšres douloureux La mise au tombeau – La descente de Croix – Le chemin de Croix. En couronnement du vitrail Un mystĂšre glorieux, l’Assomption de la Vierge. ‱ Au dessus de l’autel de droite Le vitrail de la Passion. Notez les couleurs choisies pour l’Eucharistie, les tonalitĂ©s qui varient selon l’intensitĂ© de l’éclairage Manteau bleu de la vierge Marie ou rouge du Christ . ‱ Dans la nef centrale En partie haute, les saints de France ; En partie basse, les douze apĂŽtres. Plus d’informations encore dans le magazine Gens & Pierres de Roubaix n° 17. Analyse des rĂ©sultats En 2015, les candidats du lycĂ©e Saint Francois D'assise qui se sont prĂ©sentĂ©s au bac Secteur Tertiaire toutes les spĂ©cialitĂ©s tertiaires du bac pro ont Ă©tĂ© 86,2 % Ă  dĂ©crocher leur diplĂŽme et 55,2 % Ă  se voir dĂ©cerner une mention. ComparĂ©s aux rĂ©sultats du dĂ©partement taux de rĂ©ussite de 82,4% et taux de mention de 39,0 %, les rĂ©sultats du lycĂ©e Saint Francois D'assise sont au-dessus de la moyenne pour le bac pro Secteur Tertiaire. Son taux de mention Ă©tant infĂ©rieur Ă  60%, le lycĂ©e Saint Francois D'assise n'obtient pas de dinstinction dans le palmarĂšs du bac pro Secteur Tertiaire. Le lycĂ©e St François d’Assises de Roubaix vous propose de venir Ă  la journĂ©e porte ouverte qu’il organise. Ce lycĂ©e d’enseignement professionnel privĂ© vous propose toute une panoplie de formation dans diffĂ©rents secteurs. Lors de la journĂ©e porte ouverte vous aurez l’occasion de visiter les lieux mais aussi d’échanger avec le corps enseignant ainsi que le directeur du lycĂ©e. L’établissement propose pour les Ă©lĂšves de 14 Ă  16 ans un dispositif d’accompagnement globalisĂ© la 4Ăšme adagio, l’élĂšve peut ensuite faire la 3Ăšme prĂ©pa pro. L’établissement propose aussi un CAP APR, un CAP ECMS, un CAP Agent de sĂ©curitĂ©, un BAC Pro ARCU, un BAC Pro Commerce, un Bac Pro vente et un BAC Pro SĂ©curitĂ©. Pour en savoir plus sur cet Ă©vĂ©nement, veuillez consulter le site internet ci-dessous.

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