DansDestins Le jeu de la vie Junior, les enfants se lancent dans l'aventure des vacances en famille. Les joueurs choisissent leurs pions (une voiture, une train, un bateau ou un avion) et partent vers la destination de leur choix. Ils peuvent Vousavez des milliers de façons de vivre votre vie avant d'atteindre la ligne d'arrivée. DESTINS - LE JEU DE LA VIE 2 fait partie des jeux de société classiques de Marmalade Game Studio pour les enfants et les adultes. 1plateau de jeu. 4 cartes de crédit Destin. 4 tablettes Vie. 12 pions (4 skateboards, 4 voitures de tourisme et 4 voitures de sport) 84 cartes Événements de la vie. 12 cartes Professions recto Bienvenueà ton premier jeu de la vie Destins. Tes choix te mèneront vers des aventures incroyables! Âges. 5+. Nombre de joueurs. 2 à 4 joueurs. Catégories. Règles. Problématiques. Cejeu amusant pour les enfants (à partir de 8 ans) et la famille est conçu pour 2 à 4 joueurs. Inclut plateau de jeu, roue (cadran, socle, pointeur, encart en carton), 4 pions Personnage, 24 étoiles (4 de chaque couleur), 60 cartes (26 cartes Action, 10 cartes Mini-jeu, 10 cartes Compagnon, 10 cartes Objet, 4 cartes de référence), 95 pièces en carton, plateau de rangement Cejeu est la version junior que j'ai connu dans les années 80 & avec lequel j'ai passé nombre d'heures à jouer.Cette version est bien évidemment plus simplifiée & plus réduite que la version adulte que j'ai connue.Le jeu comprend un plateau de jeu pliable (40*40cm), la fameuse roue du destin, 4 pions en forme de véhicules avec bouton boule pour un maniement plus simple pour Lesmeilleures offres pour DESTINS - En Famille sur les Chemins de la Vie - édition M.B. Jeu de 1978 TBétat sont sur eBay Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et d wmjwGFD. Accueil Jeux de société et Puzzles Jeux d'ambiance Destin Junior - Le jeu de la vie Chargement en cours... Le produit sous toutes ses coutures RACONTE MOI UNE HISTOIRE Dans Destin Junior - Le jeu de la vie de Hasbro Gaming, les enfants choisissent leurs lieux de vacances ! Le but du jeu est de gagner 10 étoiles pour gagner la partie ! Le principe se déplacer sur le plateau de jeu en choisissant les destinations de vacances grâce à des cartes chances et actions. Les cartes actions sont amusantes et permettent de chanter, raconter des histoires pour gagner des étoiles !Accessoires inclus plateau de jeu, 4 pions, cartes chances et actions et les règles du jeu en français. Aucune pile n'est joueurs. Dès 5 ans. Durée moyenne d'une partie 30 min. CARACTÉRISTIQUES = = = = SÉCURITÉAttention ! Ne convient pas aux enfants de moins de 3 ans. Contient des petits éléments qui peuvent être avalés. Risque d’étouffement. RÉFÉRENCES CODE INTERNE 859177 CODE EAN 5010993638642 RÉFÉRENCE FABRICANT E66781010 France 1939 Titre original La Règle du jeu Réalisation Jean Renoir Scénario Jean Renoir Acteurs Marcel Dalio, Nora Gregor, Roland Toutain Distribution Gaumont Durée 1h52 Genre Comédie dramatique Date de sortie 8 juillet 1939 5/5 La règle du jeu, un des plus grands classiques du cinéma français le film des films » selon François Truffaut a bien sur été abondamment et intelligemment commenté au fil des ans. Ayons simplement en mémoire que chaque plan, chaque enchaînement ont été réellement pensés, composés, voulus par Renoir. N’oublions pas non plus, sans refaire l’histoire, qu’en 1939, à la veille de la guerre, la peinture de la société de l’époque n’est pas une simple coïncidence. Le riche marquis de La Chesnaye organise une partie de chasse sur ses terres en Sologne. Il convie ses amis fortunés dans son château de la Colinière. André Jurieux, l’aviateur accueilli en héros qui vient de traverser l’Atlantique en solitaire pour l’amour de la naïve Christine, la marquise de La Chesnaye, est terriblement déçu de l’absence de cette dernière à l’aérodrome, et tente par la suite de mettre fin à ses jours. Son ami Octave, également familier du marquis, fait alors inviter Jurieux au château, scellant ainsi malheureusement son destin. Avec cette histoire de chassés croisés amoureux chez les représentants de la grande bourgeoisie et parallèlement chez leurs domestiques, Jean Renoir dépeint effectivement une société figée, une société de caste qui, ainsi qu’il l’a dit lui-même, danse sur un volcan », une société qui respecte tant la règle du jeu » que rien ne semble pouvoir l’atteindre. La scène finale où, après le drame ayant coûté la vie à André Jurieux , le marquis invite ses amis à rejoindre le château en ne déplorant qu’un malheureux mais simple accident de chasse, est la clôture d’une pièce, où, si chacun a pu jouer, le rideau retombe en excluant ceux qui n’appartiennent pas à cette société. C’est aussi l’amour léger » de Marivaux cité par Jean Renoir au générique de début du film. C’est enfin une partie de cartes, une histoire de rois, de reines et de valets où les femmes mènent un bal dont les règles leur échappent finalement. Ces femmes ce sont Christine, Lisette, Geneviève, Jackie – Christine Nora Gregor, frivole peut-être mais surtout perdue en France, perdue dans cette société elle est autrichienne et d’une famille d’artiste, perdue en tout cas entre un mari, Robert de la Chesnaye Marcel Dalio, avec qui les relations ne sont plus que mondaines mais dont elle ne supporte pas de découvrir l’infidélité et le mensonge qui a accompagné son mariage, un amant de cœur, André Jurieux Roland Toutain, l’aviateur, le héros qui lui fait croire qu’autre chose est possible, un soupirant sans attrait, Saint Aubin qu’elle entraîne quand Geneviève enlace son mari au vu de tous et enfin Octave Jean Renoir, son ami de toujours, son quasi-frère qu’elle croit aimer d’amour quand son monde s’écroule à l’issue d’une nuit qui la laisse désemparée, comme exsangue. – Lisette Paulette Dubost, femme de chambre de Christine à Paris, mariée au garde- chasse du marquis, Schumacher Gaston Modot, qui lui vit à la Colinière en Sologne. Lisette qui prend prétexte du service de Madame » pour rester loin de son ombrageux et jaloux époux, et continuer à faire tourner les têtes des hommes. Lisette qui se laisse coquettement courtiser par Octave, Lisette qui sera indirectement la cause du drame de par ses aguicheries avec Marceau, Julien Carette l’ancien braconnier devenu domestique. – Geneviève de Marras Mila Parély, la mondaine, la maîtresse du marquis qui tient à son amant, par amour ou par habitude elle ne sait, et ne le verrai partir sans drame que si une solution de rechange se présentait à elle en la personne de Jean. – Jackie enfin Anne Mayen, trop jeune pour être complètement dans le jeu mais qui observe et pèse ses chances de récupérer Jean. On ne peut pas ne pas évoquer l’interprétation tant le jeu des acteurs reste aujourd’hui encore extraordinairement actuel contrairement à beaucoup de films d’alors. Il faut absolument et tout particulièrement souligner celui de Nora Grégor qui avec son beau regard noyé dans une incommensurable tristesse et son délicat accent est une Christine des plus sincères. Paulette Dubost, qui nous a quitté cette année à plus de 100 ans et 80 ans de carrière, et qui ici est la plus piquante des soubrettes. Mila Parely qui possède l’aristocratique beauté du rôle. Celui de Marcel Dalio, aristocrate un peu faible mais qui sauve la face à chaque fois. Gaston Modot, raide dans sa jalousie, pas forcément injustifiée, et son amour maladroit. Julien Carette, fidèle à la gouaille qui anima tous ses personnages. Odette Talazac qui a tourné avec L’Herbier, Cocteau, Clair, Clouzot, Allégret, Litvak et dont la silhouette imposante lui permet de camper une Charlotte lançant d’un air compréhensif une phrase clef et définitive de la vision des rapports sociaux de tout ce petit groupe il faut qu’ils les domestiques s’amusent aussi ». Résumé La règle du jeu, c’est un film que l’on voit, revoit sans jamais sans lasser. C’est un vrai film culte qui imprègne tous les cinéphiles mais qui est visible par tous, quelque soit le niveau de lecture que l’on en fasse. Film culte certes mais pas film figé, musée ». Ses plus de 70 ans laisse espérer qu’une sortie en numérique lui rende aujourd’hui un bel et mérité hommage. Jouez à Destins pour changer de vie ! » La phrase de cette fameuse publicité des années 90 est presque aussi célèbre que ce jeu célébrant le capitalisme. Publicité que vous pourrez revoir bien sûr en fin d’article. Destins le jeu de la vie ne date pas d’hier puisque son origine vient du 19ème siècle, de 1861 précisément, inventé par l’entrepreneur Milton Bradley qui le nomma The Checkered Game of Life » en français Le Damier Jeu de la Vie. Il se jouait sur un plateau de 64 cases ressemblant fortement à un damier comme l’indique son nom original. Il fallut attendre 100 ans pour que la compagnie, devenue le géant du jeu MB, sorte une version moderne du jeu, qui lui donna l’aspect que l’on connaît aujourd’hui, même si les règles ont au final assez peu évolué avec le temps. En France il prit le nom simple de Destins » avant de prendre le sous-titre Le jeu de la vie » dans sa version actuelle. Outre la publicité, si le jeu est si marquant pour la génération 90’s c’est qu’au début des années 90 il a subi un lifting pour le mettre au goût du jour avec des notions d’actualité comme le recyclage des déchets par exemple. Vous pouvez jouer à Destins jusqu’à 10 joueurs. En commençant la partie, chaque joueur reçoit une petite voiture comme pion. Point de dés dans Destins mais la fameuse roue de la vie avec des cases numérotée et les couleurs de l’arc en ciel, on déplace la voiture sur les cases du nombre indiqué par la roue. Sur chaque case des événements de la vie réelle comme des naissances, le fait d’être endetté, des investissement de la vie réelle et capitaliste on l’a dit p… D’ailleurs l’économie semble un sujet cher à MB après Hôtel. Toutes ces joyeusetés vont rythmer la vie économique du joueur pendant la partie. Dans la version actualisée du fameux Damier, on a le plateau de jeu avec des cases bien sûr, mais également des parties mobiles en plastique à fixer sur ce plateau c’est le cas de la roue mais également d’immeubles ou maisons ainsi que d’une montagne. Comme au Monopoly il y a un banquier choisi au hasard parmi les joueurs, qui distribue 10000 crédits je ne sais plus quelle est la monnaie. En commençant le jeu on doit faire le choix entre un départ universitaire ou un départ carrière directement. Pour un départ carrière on saute le premier segment du plateau et on pioche une carte métier. C’est un tournant important dans le jeu car le métier aura un impact sur le jeu à venir, certains segment du plateau n’étant réservés qu’à certains métiers précis. Chacun ayant en plus ses spécificités. Par exemple si vous êtes agent du fisc vous ne payerez pas d’impôts salaud. L’agent des impôts lui reçoit l’argent des autres joueurs. Les médecins cumulent les frais médicaux des autres et le policier peut distribuer des amendes si vous allez trop vite sur le plateau de jeu et que vous avancez de dix cases par exemple. Il y a également les cartes salaire, à chaque fois que vous vous arrêtez sur une telle case, la banque vous reverse votre salaire. Quelle est la différence de commencer le jeu avec un départ universitaire ? Et bien avec l’université vous ne commencez pas immédiatement votre carrière pro logique et une fois que vous aurez passé les cases consacrées à vos études vous pourrez ensuite avoir le choix de carrière que vous voulez entre trois cases carrière et salaire piochées. C’est un sacré bonus, mais du coup, vous commencerez la vie réelle avec un emprunt pour vos études et une dette de 40000 crédits qu’il vous faudra rembourser. Il y a plusieurs types de cases sur le plateau, et il est obligatoire de s’arrêter sur certaines les rouges comme choix de carrière si vous faites des études ou la case du mariage ou le fait d’acheter une maison du mobile home au ranch huppé. Les cases oranges n’imposent pas d’arrêt mais leurs mentions sont obligatoires. Pour les bleues vous pouvez suivre ou pas à votre bon plaisir. Les vertes représentent le ca$h salaire. Et puis les fameuses cases Vie » qui écrivent le scénario de votre vie du jeu et qui donne un jeton Destins ». Ces jetons sont révélés en fin de partie et peuvent être décisifs, comme par exemple dire que vous avez gagné le prix Nobel et que vous touchez une belle prime… Encore plus poussé que pour le Monopoly, il y a une vraie gestion financière avec la banque, auprès de laquelle vous pouvez faire des emprunts ou souscrire une assurance pour votre bien qui coûte de l’argent bien sûr mais qui vous dispensera des cases accidents. Ou bien acheter des actions, qui est en réalité un paris sur le chiffre obtenu avec la roue par ex si votre carte action est sur le 7 et bien vous gagnerez de l’argent à chaque fois qu’un joueur tombe sur 7. La fin de la partie arrive lorsque tous les joueurs ont atteint la retraite et que tous les jetons Destins » sont révélés on compte alors celui qui a le plus d’argent au cumul et c’est lui qui gagne la partie. La retraite peut se faire au choix à la maison de retraite du milliardaire ou à la campagne. Chaque maison offrant bien sûr des bonus comme des malus quand à la gestion de vos pions Destins ». J’aimais bien Destins, c’était un jeu plutôt rigolo comme simulateur de vie, et surtout avec l’avantage d’être bien moins long et prise de tête que le Monopoly. Je me souviens des petites voitures qui nous servaient de jetons pour avancer et dans laquelle on ajoutait des personnages au fur et à mesure qu’on se mariait ou qu’on avait des enfants. Très agréable à jouer en tout cas. Et vous les amis, vous souvenez-vous de Destins le jeu de la vie ? Quel est votre jeu économiste préféré ? Publicité – Destins Le jeu de la vie Widget not in any sidebars A propos de l'auteur Blogueur troll spécialisé en cinéphilie, geek notoire, mégalo impulsif. Papa de et fan de… Disney ! Alma Mater est le nouveau gros jeu de plateau de la même équipe qui a signé le jeu Coimbra. Alma Mater, un jeu qui retrace les débuts de l’ au fond, c’est quoi, une université ?Les premières universitésImpact de la Réforme sur les universités européennesRéorganisation, sécularisation et modernisation du monde universitaire à partir du XIXe SiècleLes universités modernesMais revenons à nos moutons pions❤️️ 1 / 5Un jeu varié❤️️ 2 / 5Des combos et de l’Engine-Building❤️️ 3 / 5Des stratégies multiples❤️️ 4 / 5Une interaction subtile❤️️ 5 / 5Un superbe matériel💔 1 / 4Des conditions de victoire brouillonnes💔 2 / 4Un déluge de pictos💔 3 / 4Des parties à 2 indigestes💔 4 / 4Une frustration constante et… pénibleAppréciationAlma Mater, verdict final Alma Mater est le nouveau gros jeu de plateau de la même équipe qui a signé le jeu Coimbra. Alma Mater, un jeu qui retrace les débuts de l’université. Il y a deux ans, fin 2018, sortait Coimbra, un gros jeu de plateau de gestion de dés. Coimbra parlait du Portugal, de son histoire, de son développement national et international. Un petit bijou ludique, pour public aguerri et averti toutefois, avec quantité de règles et de pictos de tous les côtés. Nous voici deux ans plus tard, et la même équipe d’auteur et autrice italiens, Flaminia Brasini et Virginio Gigli, ont été rejoints par trois autres comparses, également transalpins, Acchittocca, Antonio Tinto et Stefano Luperto pour signer ce Alma Mater, qui met en scène la vie universitaire. Mais au fond, c’est quoi, une université ? Alma Mater retrace les débuts dans l’histoire de l’université. Peut-être vaut-il la peine de consacrer quelques » lignes sur l’histoire passionnante de cette institution multiséculaire. Au début du XVe siècle, des universités sont créées pour remettre en question l’influence de la religion sur les études universitaires. Alma Mater, une expression d’origine latine qui se traduit par mère nourricière » est utilisée pour désigner l’université dans laquelle une personne a étudié. Alma Mater Studiorum » est surtout la devise de l’Université de Bologne fondée en 1088, la plus ancienne université du monde occidental. L’usage de cette expression s’est ensuite propagé dans les autres universités européennes. Pour faire simple, une université est un établissement d’enseignement supérieur, habilité à décerner des diplômes dans divers domaines d’études. Bien que les universités ne soient apparues en Occident qu’au Moyen Âge en Europe, elles existaient dans certaines régions d’Asie et d’Afrique dans des temps plus anciens. Les premières universités L’université occidentale moderne a évolué à partir des écoles médiévales appelées studia generalia. Il s’agissait alors de lieux d’études ouverts aux étudiants de toutes les régions d’Europe. Le premier studia est né d’efforts pour éduquer les clercs et les moines au-delà des écoles monastiques coucou le jeu de plateau de 2020-2021 Monasterium. La première institution occidentale que l’on puisse appeler une université était une célèbre école de médecine née à Salerne, en Italie, au 9ème siècle et qui a attiré des étudiants de toute l’Europe. Cependant, il ne s’agissait que d’une école de médecine. Comme déjà présenté ci-dessus, la première véritable université de l’Ouest a été fondée à Bologne à la fin du XIe siècle. Elle est devenue une école de droit canonique, le droit régissant certaines églises chrétiennes, ainsi que du droit civil. Cette toute première université exerça un fort rayonnement européen. La première université à ouvrir en Europe du Nord fut l’Université de Paris, fondée entre 1150 et 1170. Elle est devenue célèbre pour son enseignement de la théologie, et elle a servi de modèle à d’autres universités du nord de l’Europe telle que la fameuse Université d’Oxford en Angleterre, qui s’est établie quelques temps plus tard toujours à la fin du XIIe siècle. L’Université de Naples, fondée par l’empereur Frédéric II 1224, fut la première à être établie sous l’autorité impériale, tandis que l’Université de Toulouse, fondée par le pape Grégoire IX 1229, fut la première à être créée par décret papal. Ces universités étaient libres de se gouverner elles-mêmes, à condition qu’elles n’enseignent ni athéisme ni… hérésie. Les étudiants et les maîtres élisaient ensemble leurs propres recteurs. Mais l’indépendance avait un prix. Ces universités devaient s’auto-financer. Les enseignants facturaient donc des honoraires et, pour assurer leur subsistance, ils devaient plaire à leurs élèves pour réussir à lever des fonds. La réputation des professeurs et des universités étaient donc vitale. Une mécanique que l’on retrouve par ailleurs ici dans le jeu Alma Mater. Petite anecdote croustillante, l’histoire de l’Université de Cambridge a commencé en 1209 quand un certain nombre d’étudiants mécontents ont déménagé d’Oxford. 20 ans plus tard, Oxford a profité d’une migration d’étudiants de l’université de Paris. Qui a parlé de chaises musicales académiques ? Université de Cambridge À partir du XIIIe siècle, des universités ont été créées dans plusieurs des principales villes d’Europe. Des universités ont été fondées à Montpellier début du XIIIe siècle et Aix-en-Provence 1409 en France , à Padoue 1222, Rome 1303 et Florence 1321 en Italie, à Salamanque 1218 en Espagne , à Prague 1348 et à Vienne 1365 en Europe centrale, à Heidelberg 1386, Leipzig 1409, Fribourg 1457 et Tübingen 1477 dans l’actuelle Allemagne , à Louvain 1425 en Belgique, et à Saint Andrews1411 et Glasgow 1451 en Écosse. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la plupart des universités occidentales proposaient un programme de base s’appuyant sur les sept arts libéraux grammaire, logique, rhétorique, géométrie, arithmétique, astronomie et musique. Des arts et des disciplines que l’on retrouve également, pour la plupart, dans le jeu Alma Mater. Impact de la Réforme sur les universités européennes La Réforme protestante du XVIe siècle et la Contre-Réforme qui a suivi ont affecté les universités d’Europe de différentes manières. Dans les états allemands, de nouvelles universités protestantes ont été fondées et des écoles plus anciennes ont été reprises par les protestants. Tandis que de nombreuses universités catholiques sont devenues de fervents défenseurs de l’apprentissage traditionnel associé à l’Église catholique. Au 17ème siècle, les universités protestantes et catholiques étaient devenues trop dévouées à la défense de doctrines religieuses correctes et restaient donc résistantes au nouvel intérêt pour la science qui avait commencé à balayer l’Europe. Ce nouvel apprentissage a été… découragé, si si ! et de nombreuses universités ont donc connu une période de déclin relatif. Cependant, de nouvelles écoles ont continué à être fondées pendant cette période, y compris celles d’Édimbourg 1583, de Leiden 1575 et de Strasbourg 1621. La première université moderne d’Europe fut celle de Halle, fondée par les Luthériens en 1694. Cette université a été l’une des premières à renoncer à l’orthodoxie religieuse de toute nature en faveur d’études intellectuelles rationnelles et objectives. Ce fut également la première université dans laquelle les enseignements furent transmis en allemand, la langue vernaculaire, une langue parlée seulement à l’intérieur d’une communauté en général réduite, plutôt qu’en latin. Les innovations de Halle ont été ensuite adoptées par l’Université de Göttingen fondée en 1737 une génération plus tard et par la suite, par la plupart des universités allemandes et américaines. À la fin des XVIIIe et XIXe siècles, la religion s’est de plus en plus éloignée des universités, qui sont alors devenues de véritable institutions d’apprentissage et de recherche modernes, enfin sécularisées dans leur programme et leur administration. Ces tendances ont été caractérisées par l’Université de Berlin 1809, dans laquelle l’expérimentation en laboratoire s’est élevée au rang de pratiques répandues. Ces normes modernes du XIXe ont alors exercé une influence majeure et planétaire sur la vie académique. Réorganisation, sécularisation et modernisation du monde universitaire à partir du XIXe Siècle Plusieurs pays européens au XIXe siècle ont réorganisé et sécularisé leurs universités, notamment l’Italie 1870, l’ Espagne 1876 et la France 1896. La sécularisation, dont l’étymologie signifie rendre au siècle, au monde », de séculier, du mot latin seculum, siècle », est un processus qui consiste à faire passer des biens d’Église dans le domaine public, ou encore, à soustraire à l’influence des institutions religieuses des fonctions ou des biens qui lui appartenaient. Les universités de ces pays et d’autres pays européens sont devenues pour la plupart financées par l’État. Les femmes ont commencé à être admises dans les universités dans la seconde moitié du XIXe siècle, et pas avant ! Une erreur qui se trouve dans le jeu de plateau Alma Mater, puisqu’on y aperçoit autant des étudiantEs universitaires que des professeurEs. D’un point de vue historique, c’est FAUX ! C’était juste pour rendre le jeu plus inclusif. Enfin, essayer, parce que le jeu ne propose même pas de parité 50-50, on a plutôt affaire à un incongru et incompréhensible 10-90. En parallèle, les programmes des universités ont également continué d’évoluer. L’étude des langues et littératures modernes a été ajoutée ou supplanté à l’étude traditionnelle du latin, du grec et de la théologie. Des sciences telles que la physique, la chimie, la biologie et l’ingénierie ont acquis une place reconnue dans les programmes d’études. Il a fallu attendre le début du XXe siècle pour voir apparaître de nouvelles disciplines, telles que l’économie, les sciences politiques, la psycho, la géo et la socio. À la fin des XIXe et XXe siècles, la Grande-Bretagne et la France ont créé des universités dans bon nombre de leurs colonies du sud et du sud-est asiatique et en Afrique également. À la suite des processus de décolonisation entamés dès le milieu du XXe sicèle, la plupart des pays indépendants qui ont émergé de ces colonies ont élargi leurs systèmes universitaires sur le modèle européens ou américains. Les universités au Japon, en Chine et en Russie ont également évolué en réponse aux pressions de modernisation. En Inde, certaines universités d’avant l’indépendance, telles que l’Université Banaras Hindu 1916 et Visva-Bharati 1921, ont été fondées comme alternatives aux principes éducatifs occidentaux. Les universités d’État de Moscou 1755 et de Saint-Pétersbourg 1819 ont conservé leur prééminence en Russie. Les universités de Tokyo 1877 et de Kyōto 1897 étaient les plus prestigieuses du Japon, tout comme l’Université de Pékin 1898 en Chine. Les universités modernes Les universités modernes peuvent être financées par les gouvernements nationaux, ou elles peuvent dépendre en grande partie des frais de scolarité payés par leurs étudiantes et étudiants. L’université résidentielle moderne peut accueillir plusieurs milliers de personnes et les former dans tout l’éventail des arts et des sciences humaines, des mathématiques, des sciences sociales, des sciences de la vie et de la Terre, ou également dans divers domaines de la technologie. Bienvenue dans l’université moderne du XXe et du XXIe siècle ! Et nous voici début 2021, avec la plupart des universités mondiales fermées pour cause de pandémie. Les cours universitaires sont aujourd’hui pour la plupart donnés en ligne. >>> À écouter à ce sujet dans l’excellente émission pédagogique Être et Savoir de ce lundi Alors que les étudiants devront encore attendre au moins plusieurs semaines la réouverture des universités, Etre et savoir s’interroge sur le destin d’une génération… Les jeunes seront-t-ils durablement marqués par la pandémie et ses effets sur l’organisation de la société ? Et comment ? Mais revenons à nos moutons pions Dans le jeu de plateau Alma Mater, vous incarnez donc la direction d’une université prestigieuse au XVe siècle. Vous allez devoir gérer la réputation de votre établissement, en recrutant de nouveaux professeurs et en accueillant de nouveaux étudiants. Et pour y arriver, vous allez devoir échanger / acheter des connaissances auprès des autres joueurs / universités. Seuls, vous n’y arriverez pas ! Pour autant, Alma Mater n’est pas un jeu coopératif mais compétitif. Il parvient toutefois à instiller une certaine forme d’interaction subtile. Alma Mater est un pur jeu de placement d’ouvrier / assistants. À votre tour, vous en placez un ou plusieurs sur un emplacement pour activer son effet accueillir un nouvel étudiant, prof, etc. Vous avez également la possibilité de donner un cours en utilisant l’effet des professeurs que vous possédez. Voilà, c’est tout. Rien de bien original, du très classique somme toute. Avec toutefois petit twist revigorant quand un emplacement est déjà occupé, on peut tout de même s’y placer pour profiter de l’action en plaçant un pion supplémentaire que celui ou ceux déjà présents. Attention, il n’est pas question ici d’enchères par expulsion, juste d’activation également possible par occupation supérieure. Donc au final, dans le jeu on est rarement bloqués. Pour les emplacements. Pour les ressources, c’est une autre question, beaucoup plus épineuse. Nous y reviendrons plus bas. Alma Mater propose des règles fluides, évidentes. Sauf que. Comme Coimbra sorti il y a deux ans, Alma Mater est un gros jeu, bourré de règles et de pictos dans tous les sens. Un jeu réservé à un public averti, pour Core Gamer, donc, prêt à s’investir dans un gros jeu aux multiples stratégies. Nous y avons joué, et voici 5 choses que nous avons appréciées, et 4 que nous n’avons pas appréciées. ❤️️ 1 / 5 Un jeu varié Dans Alma Mater, tout est fait pour proposer des parties à chaque fois variées des étudiants différents, des professeurs différents, des objectifs majeurs 3 différents, des personnages chanceliers différents, des avancées technologiques différentes, des débuts de jeu individuels différents. Bref, vous l’aurez compris, tout est différent à chaque partie. De quoi offrir de nouvelles expériences, sensations et stratégies de jeux. ❤️️ 2 / 5 Des combos et de l’Engine-Building Alma Mater est un gros jeu de gestion et d’optimisation, de combos et d’Engine-Building. Les cartes Professeurs, Chanceliers et tuiles Étudiants permettent d’obtenir des effets permanents. Mis en synergie, on peut alors générer des combos chanmé. ❤️️ 3 / 5 Des stratégies multiples Dans Alma Mater, tout est prévu pour proposer divers voies plutôt Prof, Étudiants, Techno ? On peut essayer ceci, puis cela lors d’une prochaine partie. Le jeu en devient meilleur à chaque partie, la courbe de progression augmente elle aussi au fur et à mesure des parties. Comme le vin, Alma Mater se bonifie avec le temps. Une interaction subtile Dans les gros jeux de gestion, l’interaction est souvent polaire. On joue dans son coin » à gérer ses trucs, ses bidules, ses X prochains tours. Pas dans Alma Mater ! Pour engager des professeurs, il va falloir payer » en livres de différentes couleurs. Couleurs appartenant aux autres. On va pouvoir le leur acheter, sans qu’ils puissent s’y opposer. Cette mécanique génère par conséquent une interaction subtile, presque de la coopération je t’achète ceci maintenant, tu pourras m’acheter cela après. Ce qui oblige les personnes à la table de tisser des ponts stratégiques cruciaux et symboliques. Seuls, vous irez plus vite. Ensemble, vous irez plus loin. ❤️️ 5 / 5 Un superbe matériel Produit en Chine, l’EcoScore du jeu est au ras des pâquerettes. Ce qui est bien trop souvent le cas dans le marché du jeu de société. N’empêche. Les pièces de jeu sont superbes, notamment les livres en plastique dur. Pareil pour les illustrations et les choix des couleurs qui invitent à l’immersion et à une expérience visuelle confortable et agréable. 💔 1 / 4 Des conditions de victoire brouillonnes Si dans Alma Mater on grapille quelques points par-ci par-là au cours de la partie, c’est surtout à la fin qu’on score la majorité des points. On a bien ici affaire à une salade de points de victoire », avec plusieurs éléments souvent confus qui rapportent des points en fin de partie cet élément ci-multiplié par cet élément-là, ceci, cela, etc. Au point c’est le cas de le dire de jouer à l’aveugle » lors de sa toute première partie. Et même lors des suivantes, il semble presque impossible d’estimer son score final avant la… fin. Et encore moins celui des autres. On a certes une petite idée, avec l’avancée de son pion sur la piste Technologie et le nombre de cartes, d’objectifs validés, mais demeure toutefois très vague. 💔 2 / 4 Un déluge de pictos Qui dit gros jeu, dit également déluge de pictos, ad nauseam. Il y a des pictos sur tout, partout, de tous les côtés sur les tuiles Étudiants, sur les cartes Chanceliers, sur les cartes Professeurs, sur les cartes Technologies, etc. etc. etc. Et non, ces pictos ne sont pas des plus clairs et limpides. On passe donc sa première partie, ses premières parties le nez dans les règles à lire ceci, comprendre cela. C’est fastidieux. 💔 3 / 4 Des parties à 2 indigestes Alma Mater est prévu de 2 à 4. Mais soyons honnêtes. La partie à 2 est indigeste, puisqu’on introduit une IA » / joueur neutre qui place des pions, des livres de sa couleur par-ci, par-là. Une mécanique trop artificielle pour convaincre. Une configuration à éviter ! 💔 4 / 4 Une frustration constante et… pénible Comme on dit dans le monde du jeu de société, pour jouer heureux, jouons frustré. Oui, c’est vrai. Mais dans Alma Mater, la frustration est telle qu’elle en devient difficile à encaisser. On n’a jamais assez de de pions / assistants / ouvriers à placer. Donc pas assez d’actions à dispositionde ressources diverses et variées jamais assez d’argent bienvenue dans ma vie, de livres, de livres de différentes couleursDe tours. Le jeu ne dure que 6 tours. C’est court, insuffisant pour construire des stratégies efficientes. C’est vite vu, on a envie de tout faire, mais on ne peut pas. On ne peut pas en même temps accueillir de nouveaux étudiants, de nouveaux profs, développer la technologie, etc. etc. etc. On pourrait s’imaginer alors se concentrer sur une seule stratégie unique. Ca serait autant rébarbatif qu’impossible, car il faut tout de même se diversifier pour grapiller des points par-ci par-là. Mais encore une fois, on ne peut jamais tout faire, par tour, par partie. C’est chaud ! Au final, on a une vilaine impression de papillonner dans le jeu, à la limite d’une certaine forme d’opportunisme, autant que faire se peut comme je ne peux pas tout faire, autant faire un peu n’importe quoi, juste pour faire quelque chose. Malgré ces 4 écueils et une grammaire plutôt classique avec sa mécanique de placement d’ouvriers, Alma Mater parvient toutefois à proposer une expérience passionnante et galvanisante ! On ne rivalise pas avec les autres mais avec le jeu lui-même, et avec soi-même. Intense, profond, avec Alma Mater va falloir dénicher en soi les forces vives pour en sublimer la quintessence. Appréciation Alma Mater, verdict final Vraiment très bon ! Un jeu passerelle, entre profondeur et passion ➡️ Vous pouvez consulter les règles du jeu en anglais ici ➡️ Vous pouvez trouver Alma Mater en allemand et en anglais chez Philibert ici ➡️ Vous pouvez trouver Alma Mater en français chez Philibert ici ➡️ Et également chez Magic Bazar en français ici Date de sortie Novembre 2020Langue Allemande et anglaise, pour le moment. Le jeu est annoncé en français en janvier 2021Assemblé en ChineITHEM 2 sur 5. Pour en savoir plus sur l’ITHEM dans les jeux de société, c’est 4 sur 5. Pour en savoir plus sur l’IGUS dans les jeux de société, c’est E. Pour en savoir plus sur l’EcoScore dans les jeux de société, c’est ici Auteurs et autrice Flaminia Brasini, Virginio Gigli, Antonio Tinto, Stefano Luperto, AcchittoccaIllustrateur Chris QuilliamsÉditeur Eggertspiele pour la VO et la VFNombre de joueurs et joueuses 2 à 4 à éviter à 2, avec une IA » minable. Top à 3-4Âge conseillé Dès 14 ans pas moinsDurée 90-150′ tout dépend du nombre de personnes à la table. Mais le jeu file et le temps passe vite, on ne s’y embête pasThème UniversitéMécaniques principales Draft pour le tout départ, pour la mise en place, plus après, placement d’ouvriers, engine-building, gestion Pour vous proposer une expérience de lecture plus agréable, nous vous proposons un site sans aucune publicité. Nous entretenons des relations d’affiliation avec Philibert et Magic Bazar. Ainsi, lorsque vous achetez un jeu en cliquant sur les liens menant aux boutiques, vous nous soutenez. Grâce à vous, nous pouvons obtenir une petite part des revenus. Ceci nous permet alors d’acheter d’autres jeux et de continuer à pouvoir vous proposer de nouveaux articles. Votre réaction sur l'article ? 0 à 5 sur 5 Publié le 20 déc. 2008 195522 Bonjour à tous, je recherche la règle du jeu "destin jeu de la vie" de chez ravensberger année 1984. Un grand merci d'avance Michèle la maman de Chloé recraxPublié le 20 déc. 2008 204159 javabPublié le 20 déc. 2008 213703 bonsoir merci pour ta réponse javabPublié le 22 déc. 2008 155110 Merci pour ta réponse mais se n'est pas la bonne règle moi je cherche la règle du jeu "destin jeu de la vie" de chez ravensberger année 1984. Michèle la maman de Chloé lambeerPublié le 22 déc. 2008 155553 c'est le premier qui crie "et moi, je me marriiiiiiiiiiiie" qui gagne

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